Depuis deux semaines, je suis resté dans l’auberge Backbacker que j’avais trouvée en arrivant.

Le «Cats and Mouses» sur Long Street : en plein cœur de la ville.

I stayed in a “Backpackers” hostel in Cape Town for two weeks.

It was on Long Street, where you find the “Cats and Mouses” in the heart of the city.

Ma moto étant au garage (cadre encore une fois cassé, amortisseur arrière HS avec l’entretoise basse cassée, plus changement huile de pont et de boîte, et nouveaux pneus), j’en profite pour chausser mes baskets et faire chaque jours mes 3 ou 4 heures de balade dans cette ville où chaque tournant offre une nouvelle vue surprenante.

My bike parked in the garage (with another broken part, this time being the rear shock spacer), requiring an oil change, more axle, transmission and new tyres. All I want to do every day is walk through the city for 3 or 4 hours and turn every corner just to have a look at all the new amazing view.

Deux semaines à marcher dans les rues de Cape Town : le mélange d’architecture moderne et ancienne ne gâche rien au calme et à la douceur du climat en ce début d’été.

 Two weeks to walk the streets of Cape Town: a mixture of modern and ancient architecture, not being spoilt by the calm and mild weather in the early summer.

 

Ici, il n’est pas difficile de s’orienter : pas besoin de GPS, grâce à Table Mountain, à Lion’s Head et à Signal Hill, les trois montagnes qui délimitent naturellement la ville.

A l’auberge, je sympathiserai avec les colocataires, en particulier avec Aki, un japonais sur la route depuis 3 ans, avec lequel on se payera de sacrées tranches de fou rire, et les soirées barbecue s’enchaîneront.

Les après-midi où je ne serai pas au garage pour veiller sur ma monture, nous irons pécher dans le petit village de Fish Hoek : à chaque fois bredouilles, mais rien que pour l’aller-retour dans le train local et pour la tranquillité de l’endroit, un vrai bonheur.

Here, not that difficult to navigate, no need for a GPS, as Table Mountain, Lion’s Head and Signal Hill direct you as the three mountains naturally define the city.

At the hostel, an ambiance of travellers as I make friends with roommates, especially with Aki, a Japanese who I have met who has been on the road for three years. The sacred ambiance, adds much laughter around the barbecue in the enchanted evenings.

In the afternoons, the days I don’t check on my bike, we always find new things to do like go fishing in the small village of Fish Hoek although empty handed each time, but becomes of less importance one we climb back on the local train and head back to the city, surrounded by tranquillity… a real pleasure.

Cape Town est réputée ville «arc en ciel» du fait des nombreux métissages entre les peuples depuis l’arrivée des colons européens.

Si les noirs représentent 80% de la population sud africaine, ici au Cap, les blancs représentent à eux seuls plus d’un tiers de la population ; et si aujourd’hui l’apartheid est bien terminé, la différence sociale reste flagrante.

La semaine de mon arrivée sortait le nouveau billet de banque à l’effigie de Nelson Mandela. Je serai surpris d’entendre des réactions négatives à ce sujet de la part de certains blancs locaux.

Et si Nelson Mandela a réussi à éviter une guerre civile en appelant à la réconciliation nationale et en créant les fondations d’un nouveau pays basé sur la démocratie, sans faire fuir les capitaux blancs, et que depuis la croissance économique est bonne, il reste évident que ça ne profite pas à tout le monde.

Dans les Townships de la ville, sont entassés sur des kilomètres de long des taudis et baraques de tôle et de plastique où vivent un autre tiers de la population de l’agglomération, soit plus d’un million de personnes vivant dans la misère et subissant la criminalité et les ravages du sida.

J’aurai l’occasion d’aller dans l’un d’entre eux : Le Township de Gugulethu où tous les dimanches est organisé un barbecue géant.

Une ambiance incroyable, mélange de musique, fumée, danse, poussière et bonne humeur.

Je prendrai vraiment plaisir à vivre ce moment. Les habitants sont heureux de voir des touristes venir participer à ce genre de fête et franchement, c’était bon enfant !

Cape Town is a city famous for its “rainbow nation”, due to the interbreeding between many nationalities and locals since the arrival of the European Settlers.

If black people represent 80% of the South African population, here in Cape Town, white people alone represent more than one third of the population, and if today there is no longer apartheid, there still lingers a social difference.

In the week of my arrival, the new bank notes came out with the image of Nelson Mandela. I was surprised to hear negative feedback from some local white people.

And if Nelson Mandela was able to avoid a civil war by calling for a national reconciliation and creating the foundations of a new country based on democracy, without scaring the white capital, and since economic growth is good, it is clear that it does not benefit everyone.

Townships in the city… Piles of shanty towns and slums using sheet metal and plastics marks the residences for another third of the population of the metropolitan area, more than a million people living in poverty, suffering from the crime and the downfall of AIDS.

I was lucky and had to opportunity to visit one of them: The Gugulethu Township where every Sunday they organise a giant barbecue.

Although in poverty, the atmosphere was incredible, with a mixture of music, smoke, dance, dust and good humour.

I am really enjoying this moment, as the locals are happy to see tourists come and participate in these events and parties and frankly it was an incredible experience.

Un petit tour sur la Table Mountain pour admirer la ville en tout petit vue d’en haut.

Du sommet, on réalise pleinement qu’on est sur une péninsule : de l’eau quasi partout à l’horizon … sur presque 360 degrés.

A ride up Table Mountain to admire the view of the tiny town from above.

From the summit, we realise that we are on the a peninsula as water covers the horizon from every angle… almost 360 degrees.

Sinon, s’il est facile de se repérer dans la ville, il est également très facile de mettre sa montre à l’heure. Tous les jours depuis 1806, un coup de canon retentit dans la ville à midi pétante ! A l’époque, il permettait aux bateaux amarrés dans le port de régler leur chronomètre marin pour le calcul de leur position. En allant jeter un oeil samedi, j’aurai le droit de garder la cartouche qui met le feu aux poudres. Sympa le garde !

It is easy to find your way in the city, and also easy to keep track of time. As every day since 1806, a canon is fired in the city at noon. In the past, the reason for this was to allow moored boats in the harbour to set their marine chronometer to calculate their positions. I’ll have a look at that on Saturday, as I will see how they ignite the power.

Bon maintenant au programme : la Garden Road pour remonter vers le Lesotho où le 8 décembre je rejoindrai Isa et Oliv pendant leurs vacances.

Sur la route je compte m’arrêter dire bonjour à Petro et Neils que j’avais rencontrés en Namibie. J’y apprendrai peut-être à faire du Biltong…

Bref tout un programme dans ce début de remontée !

So for now, the program remains… The Garden Route until the 8 December, after which I will be joining Isa and Oliy in Lesotho where they will be on holiday.

When I’m on the road, I plan to stop over and say hi to Petro and Neils, the charming couple that I met in Namibia, a possibility that I may learn to make Biltong!

 In short, a program of ascent begins…

Ah sinon : le Grand Jeu Concours !  Non Non j’ai pas oublié !

Tout d’abord un grand merci pour vos participations, et il y en a qui se sont gratté la tête !!

Cela dit,

Bon d’accord, j’vous ai dit que la bière était bonne à Windhoek : OK

J’ai pô dit non plus que j’étais tombé dedans…

S’il y en a qui sous ce prétexte, pensent que je vais me mettre à être certain que le hasard n’existe pas, et qu’une volonté extérieure a voulu me transmettre un message en faisant en sorte que mon regard s’abatte sur mon compteur !!!

Bon d’accord y a parfois des détails qui nous font chercher des explications à nos questions existentielles, et peut-être bien que s’il y a 24 heures dans une journée et 24 bières dans un pack c’est un signe d’on ne sait où ??? …

Mais quand même jusqu’à aller croire à toutes ces explications tordues …

Si mon esprit cartésien a eu un petit moment de faiblesse c’est pas une raison pour aller me chercher des trucs à dormir debout … Pfff….

Bon en tout état de cause, comme il s’agit (et la preuve en est faite compte-tenu des très différentes analyses), que d’une pure coïncidence spatio-temporelle, le jury, constitué des plus grandes compétences en matière de … Le  Jury quoi !…

…et aussi pour, non seulement m’avoir remis sur les rails dans cet instant de perte de lucidité, mais en plus pour être en train d’anticiper sur la prochaine crise…

déclare vainqueur au grand jeu concours : François !

« Bah ma fieu 7 à toi que l’on doit cette arrivée à Bonne Espérance et tu peux en être fier ! 7 fois tu es arrivé au bout du bout ! et ça n’a pas été du billard comme sur Sun7 boulevard. Et puis dans la piscine tu pourrais poser 7 bières (ou plus !!) et nager un peu pour te détendre. Et après profiter des re7 cuisinées par les autochtones. Au fait que manges-tu là-bas à part la mousse de bière ? Des steaks de 7acés sur des beaux 7 de table ?
Allez mon Luc, tu vois bien que les 7 sont partout. Bon on va réfléchir sur les 8 dès maintenant vu les km que tu fais !
Bises et continues à bien profiter. »

 

Cela dit, s’il devait y avoir une réponse plus ésotérique, voire Rock & Roll, à cette interrogation des plus dépourvue de logique, c’est la réponse d’Alex qui aurait de loin été retenue : les sept vertus cardinales, ça me plait bien, mais je vais attendre les 8 pour que tu rajoutes la modestie OK ?

 

Ah yes: the Great Game Contest! No, no, don’t worry I have not forgotten about it!

Firstly a big thank you for your participation and there are those who are scratching their heads, thinking, okay, I said that the beer was good in Windhoek!

Okay so maybe sometimes there are explanations we search for to answer our existential questions, yet perhaps if there are 24 hours in a day and 24 beers in a pack that might be a sign that we do not know where!!??

But even if we believe all these twisted explanations, if my Cartesian mind was a moment of weakness, then this is not a reason to keep me from sleeping standing up.

 But even when going to believe all these explanations twisted …

 And also … not only me back on track in this moment of loss of lucidity, but also there trying to anticipate the next crisis …

So thus the declared winner competition game: Francois!

“Well my Fieu 7 this is for you, as we arrive at the Cape of Good Hope and you can be proud! As we came to the end of the end… we could see that 7 is everywhere after 7 beers, on Sun 7 Boulevard, then in the pool asking for 7 beers (or more)! So now come on, Luke, 7 is everywhere. Time to reflect on the 8 km that you see in front of you!  Here is to everyone, loads of kisses and see you soon! »

 

With that said, there should be a more esoteric or Rock and Roll, as this question is of the most illogic. It is to the response that Alex would have been taken away: The seven cardinal virtues!

Please, I’ll wait for you to add the eighth one of Modesty! okay?