Des vacances dans les vacances

Le 06 Avril dernier,  après avoir été hébergé chez Riccardo (l’un des italiens avec qui j’ai parcouru les dunes du Banc d’Arguin, qui travaille au consulat Européen de Nouakchott), j’ai donc repris la route pour Dakar. Je dois avouer que j’ai sous-estimé la distance et la difficulté de cette étape qui sera longue et fatigante.

6 April, having been hosted by Riccardo (one of Italians with whom I walked the dunes Banc d’Arguin, who works at the
consulate European Nouakchott), so I hit the road to Dakar. I must admit that I underestimated the distance and difficulty of this stage which will be long and tiring.

Je mettrai presque 1 heure et demie pour quitter la ville, à cause d’une manifestation qui a conduit la gendarmerie à fermer la route de Rosso.

Un ami de Riccardo m’avait indiqué une piste qui commence 60 km avant Rosso et conduit à Diama (Le poste frontière du barrage sur le fleuve Sénégal étant le plus simple à franchir)

It took one and a half hours to leave the city because of an event that led the police to close the road of Rosso.

A friend of Riccardo had told me the track begins at 60 km and leads to Diama Rosso (The border of the dam on the Senegal River is the easiest way to cross)

Cette piste m’a obligé à régulièrement resserrer les bagages, et nous a transformés, la moto et moi, en castagnettes sur deux roues, à cause des kilomètres de tôle ondulée.

Je déconseille donc au passage à tout détenteur de Harley d’essayer de s’y aventurer sans prendre le risque de finir en courant, la poignée de gaz dans la main …

A part un gendarme qui, à l’un des nombreux barrages, commença par faire du zèle et gueuler comme un âne parce que j’avais avancé jusqu’à lui sans m’arrêter au stop ; mais qui finalement, après que j’aie coupé le moteur, sois descendu de la moto et aie plaisanté en lui disant qu’il faisait trop chaud pour s’énerver, m’invitera à manger ma boite de sardines à l’ombre de la tente du poste avec ses collègues, et m’offrira un thé, je ne croiserai que des marcassins et des zébus.

Le passage frontière se déroulera sans problème. 4000 Ouguiya (soit prés de 10€) de frais de sortie à la police de Mauritanie,  6 FCFA (1€) pour le franchissement du pont, 6500 FCFA (soit prés de 10€) de frais à la police Sénégalaise, autant à la douane pour le passavant de 48 heures pour la moto le temps d’aller faire viser le CPD au poste Douane du port de Dakar, et enfin 35000 FCFA (presque 55€) pour souscrire à une assurance véhicule couvrant tout le Nord Ouest Africain pour une durée de 5 mois.

Une fois sur le territoire Sénégalais, j’appelle un certain Jean Hugues, un ami de JJ qui habite près du lac rose, chez qui il est prévu que je laisse la moto pour que nous puissions partir le lendemain, Hervé, un amis de JJ, Jibril son beau frère, JJ et moi-même pour une balade de 6 jours dans le Sine Saloum.

Lorsqu’il m’annonça qu’il me restait près de 4 heures de route pour arriver chez lui, j’en ai eu les bras qui sont tombés, comprenant qu’une fois de plus je roulerai de nuit, comme à chaque arrivée dans un nouveau pays africain.

Après 2 bonnes heures de route, je reçois un texto de JJ me proposant plutôt d’appeler Bruno, un collègue de Jibril chez qui je pourrai également laisser la moto, et aussi passer la nuit, m’éloignant moins de Dakar.

Rouler de nuit dans les bouchons de la banlieue Dakaroise, avec la fatigue de la journée, sera une expérience à ne pas renouveler qui me vaudra de me perdre plusieurs fois, et de mettre plus d’une heure et demie pour faire les 10 derniers kilomètres jusque chez Bruno …

Celui-ci  ne comprendra pas grand-chose à mon arrivée nocturne chez lui.

Faut dire que lui qui ne connait pas vraiment JJ croyait que j’étais un amis de Jibril, que je ne connaissais pas encore, et il pensait que JJ était à Paris : échange de textos, moi de JJ, dans le taxi brousse avec Jibril, et Bruno de Jibril lui demandant de me recevoir …

Bref, Bruno, n’avait pas attendu toutes ces explications pour m’accueillir les bras ouverts : Comme il me le dit plus tard, en Afrique, non seulement les africains sont sympas, mais en plus les toubabs sont solidaires …

 

Le lendemain nous avons réussi à rassembler les troupes arrivant de tous horizons : JJ accompagné de son beau frère est arrivé vers 5 heures du mat, puis Hervé nous a rejoints, il avait dormi chez les beaux parents de JJ ayant atterri dans la nuit. Nous partirons en début d’après midi en taxi brousse pour Palmarin, petit village dans le Saloum, où nous serons accueillis encore une fois de nuit, chez Ignace, notre piroguier.

Après avoir passé une courte nuit et avoir fait quelques courses pour assurer les prochains repas en brousse, nous voilà partis en charrette jusqu’à la pirogue à Akaoulé, où nous trouverons Hanriette, notre guide.

This track has forced me to regularly tighten the luggage, and has change the bike and me into castanets on two wheels, because miles of corrugated iron.

Therefore I advise Harley biker against the adventure, without risk get to the end running, with the throttle by hand…

I just met young wild boars and zébu, apart a policeman, in one of the many dams, started by the zeal and scream like an ass because I had advanced towards him without stopping at the stop sign, but ultimately, after I shut down the engine, have stayed and have joked saying it was too hot to get excited, he then invited me to eat my box of sardines in the shade of the tent post with colleagues, and offered me tea.

The border crossing takes place smoothly. 4000 Ouguiya (or nearly € 10) set out the police Mauritania, 6 FCFA (€ 1) for crossing the bridge, 6500 FCFA (nearly € 10) fee to Senegalese police, both in the customs of the gangway 48 hours for the bike, time to go seek the PCD station Customs port of Dakar, and finally 35 000 FCFA (about € 55) for vehicle purchase insurance covering the whole North West Africa for 5 months.

Once on the Senegalese territory, I called a certain John Hughes, a friend of JJ who lives near the lake rose, in which it is expected that I leave the bike so that we could leave the next day, Hervé, a friend of JJ, Jibril his brother in law, JJ and myself went for a ride for six days in the Sine Saloum.

When I announced that I had nearly 4 hours drive to get home, I got arms that have fallen, including once again I will ride at night, as each arrival a new African country.

After a good 2 hour drive, I get a text from JJ proposing to call me with Bruno, a colleague of Jibril in which I can also leave the bike, and also spend the night less far of Dakar.

Driving at night in traffic on the outskirts of Dakar, with the fatigue of the day will be an experience not to redo that brings me close to losing myself several times, and make more than an hour and a half for the last 10 kilometres up with Bruno, which not understoud anything with my arrival by night at his home…

I must say that he does not really know JJ thought I was a friend of Jibril, I do not know yet, and he thought that JJ was in Paris. SMS exchange, for me from JJ in the bush taxi with Djibril, for Bruno from Djibril…

Anyway, Bruno, had not waited for any explanation, he just welcomed me with open arms as he told me later, in Africa, not only Africans are nice, but more toubabs are integral… 

The next day we managed to rally the troops coming from all horizons: JJ accompanied by his brother in law arrived around 5:00 in the morning, then Hervé joined us, he had slept at JJ’s parents who have landed in the night. We leave in the early afternoon for Palmarin by bush taxi, a small village in Saloum, where we will be welcomed again at night, by Ignatius, our boatman.

After spending a short night and doing some races for sure the next meal in the bush, we went up in the canoe cart Akaoulé, where we find Hanriette our guide.

 

Et nous voilà partis par le fleuve, sous un soleil de plomb, au cœur du Sine Saloum : gigantesque étendue de mangrove constituée de palétuviers et autres espèces végétales, où s’enchevêtrent des canaux appelés «bolongs ».

Nous passererons par le village de pêcheurs de Moundé puis par Falia et irons dormir sur l’île de Sangomar.

And we went by the river, under a blazing sun, the heart of the Sine Saloum huge range consists of mangrove mangroves and
other plant species, which are intertwined channels called « bolongs ».

We passed the fishing village of Moundé Falia and then went to sleep on Sangomar Island.

Le vent ne nous empêchera pas de faire un feu et nous mangerons des poissons grillés préparés par Henriette. Le Lendemain des traces d’hyènes seront visibles à moins de 2 mètres de ma tente…

The wind does not stop us from making a fire and we eat grilled fish prepared by Henriette. The Aftermath traces of hyenas were visible within 2  metres from my tent…

Départ pour le village de Dionouar où nous verrons un chantier de construction de pirogues, puis direction Niodior où je me perdrai. Nous y avons mangé des noix de coco fraichement cueillies par des gamins, dont la dextérité à grimper aux palmiers nous impressionna. Avant d’y passer la seconde nuit, pêche et baignades .

Departure for the village, Dionouar where we see a construction of canoes and management Niodior when I got lost. We ate coconuts freshly picked by kids, whose dexterity to climb palm impressed us. Before we spent the second night, fishing and swimming.

Le lendemain, après être allés faire un tour au marché, nous avons pêché dans les bolongs du village de Guior (après près d’une heure Jibril et moi serons bredouilles et je devrai me contenter d’attraper un coup de soleil, alors qu’Hervé et JJ attraperons deux poissons en 2 minutes). Nous irons mangé à Djogan puis, après être passés devant les villages de Bassar et Thialane, irons dormir sur une île inhabitée. Là-bas avant que le vent ne se lève, nous serons envahis par les Mouttou Mouttou (une sorte de minuscule moustique qui pique et rend dingue les zébus)

Cris d’hyènes et chacals qui rodent autour du camp, encore du poisson grillé…

The next day, after going for a walk to the market, we fished in the village Guior’s bolongs (after about an hour Jibril and I came back empty handed and l have to settle for getting a sunburn, so that Hervé and JJ would then end up catching two fish in 2 minutes when I was absent). We go to eat Djogan then, after passing to villages and Bassar Thialane, go to sleep on an uninhabited island. There before the wind gets up, we were invaded by Mouttou Mouttou (a kind of tiny mosquito that stings and makes zebu crazy)

Cries of hyenas and jackals lurking around the camp, grilled fish again…

La 4ème journée, nous irons à Djirda où nous ferons quelques courses puis visiterons un tout petit village de pêcheurs : Didé, et celui de Wadjé

Nous arriverons à Mar Lodj pour manger dans un resto : la patronne, la tante d’Ignace, est une femme très sympa qui a habité 17 ans en France et qui a adopté 5 enfants des villages voisins. Elle nous autorise à faire notre popote sur place, avant d’aller installer le camp un peu plus loin, à 1 km de là.

The fourth day we went to Djirda where we did some shopping then visited a small fishing village Dide, and then Wadjé.

We arrived in Mar Lodj to eat at a restaurant : the owner, the aunt of Ignatius is a very nice woman who lived for 17 years in France and adopted five children from neighbouring villages. She allowed us to make our meals there at the restaurant, before setting up camp about 1 km away.

JJ, Hervé et moi ferons une petite ballade nocturne dans le village et mangerons une boite d’ananas et du chocolat en pot (un petit retour en douceur aux produits industriels)

Enfin, la dernière matinée, après un petit dej aux crevettes et huitres grillées cueillies la veille sur les branches de palétuviers, départ pour Ndagane, de façon à retrouver le taxi sans reprendre la piste de l’aller.

JJ, Hervé and I took a night stroll in the village and ate a box of pineapple and chocolate pot (a small smooth return to industrial products)

The last morning, after breakfast with shrimp and grilled oysters harvested the day before on paletuvier branches, Ndagane departure, in order to find a taxi back to the track without taking back the track.

 

Arrivés chez les beaux parents de JJ très sales et fatigués, nous prenons une bonne douche bien méritée et allons boire un verre. Le lendemain, nous partirons chacun de notre côté.

Je dois régler mes formalités administratives (visas pour les prochains pays et validation du CPD à la douane). Je ne sais pas encore si je vais passer par le Mali dont les frontières viennent juste de rouvrir, ou par la Guinée Conakry pour laquelle le visa atteint la somme exorbitante de 150 euros, alors je décide de faire un visa pour le Burkina vu que nous sommes vendredi et qu’il est déjà 11 H.

Le temps de faire des photos d’identité et des photocopies de mon passeport (c’est que j’ai compris la leçon à l’ambassade de Mauritanie à Rabat), j’arrive à l’ambassade du Burkina à midi tapante. Le gardien m’annonce que les dossiers doivent être déposés avant midi pour une réception de Visa 48 heures après…

En insistant un peu, le gardien appelle le consul qui reste sur place entre midi et deux et j’arrive à entrer pour déposer mon dossier.

Le Consul me recevra en personne dans son bureau. Et là catastrophe : je me rends compte que j’ai oublié mon passeport dans la photocopieuse ! Paniqué j’appelle le taxi dont j’avais eu la bonne idée de prendre le numéro, et lui demande d’aller le chercher.

Confus non seulement d’arriver après le délai mais aussi de ne pas avoir mon passeport, je remplis le formulaire tout en répondant aux questions du consul.

Finalement, l’issue de cette mésaventure sera que je sortirai à 13H, un visa de six mois validé en poche pour le prix d’un visa de 2 mois.

Pourquoi ?

Le consul est catholique (comme moi bien entendu le temps de notre entretien) et mes prénoms Luc et Jacques sont ceux de ses apôtres préférés. Pour couronner le tout, le nom de la ville que j’inscris comme adresse au Burkina est celle de sa ville natale : Banfora où j’étais au mois d’août…

Finalement en Afrique, quand tout semble perdu, faut pas baisser les bras… Quand je pense qu’il y en a qui stressent pour arriver à l’heure et doivent attendre 48 heures…

 

L’après midi,  formalités de douanes, balades à Dakar avec JJ et enfin une superbe soirée Slam dans une brasserie dakaroise, avant d’aller déposer Hervé et JJ à l’aéroport (ben quoi c’est fini les vacances ??)

 

Ce week end, lessive, blog et montage d’un petit film avec Jibril qui travaille dans l’audiovisuel et maitrise mieux que moi les logiciels de montage.

Je suis encore hébergé chez les beaux parents de JJ qui sont vraiment bien cool.

Ce matin je suis allé à l’ambassade du Mali car j’ai décidé de revenir au plan A (Le visa pour la Guinée est trop cher, et il faut une lettre de recommandation pour aller en côte d’Ivoire)

J’ai dû y aller trop tôt parce qu’il me faut cette fois-ci attendre 48 heures pour le récupérer…

Arrived at the parents-in-law of JJ very dirty and tired, took a shower and drank well-deserved drink. The next day we went our separate ways.

I have to set my paperwork (visas for the next country and validation of CPD customs). I don’t know yet if I will go through the borders of Mali that have just reopened, or Guinea Conakry for the visa which reached a whopping 150 euros, so I decided to make a visa for Burkina saw that today is Friday and it is already 11h.

Time to do passport photos and photocopies of my passport (I’ve learned my lesson with the Mauritanian Embassy in Rabat), I arrived at the Embassy of Burkina at noon. The guard told me that the records must be submitted before noon for a Visa receipt of 48 hours…

Stressing a little, the guard calls the consulate and remains in place between noon and two and I can get to my file folder.

Consulate saw to me in person in his office. And then the disaster: I realised that I forgot my passport in the photocopier! I then panicked, called the taxi I had the good idea to take the number and asked him to go get it.

Confused not only to arrive after the deadline but to not have my passport, I filled out the form by answering the questions of the consulate.

Finally, the outcome of this misadventure is that I will leave at 13H, a six-month visa validated in my pocket for the price of a visa for 2 months.

Why?

The consulate is Catholic (like me of course in the time of our interview) and my names Luke and Jacques are those of his favourite apostles. To top it all, the name of the city as I write Burkina address is that of his hometown Banfora where I was in August…

 Finally, in Africa, when all seems lost, do not give up… When I think that there is that stress to arrive on time and have to wait 48 hours… there is no stress and no wait at all.

In the afternoon, customs formalities, horseback Dakar with JJ and finally a wonderful evening in a pub Slam Dakar, before leading Hervé and JJ at the airport (what holidays are actually over ?!)

This weekend laundry and blog editing, a short film with Jibril who works in broadcasting and mastery better than mine in editing software.

I’m still staying with JJ’s in-laws who are really cool.

This morning I went to the Embassy of Mali because I decided to go back to Plan A (a visa for Guinea is too expensive, and I need a letter of recommendation to go to Côte d’Ivoire)

I had to go early because I need this time to wait 48 hours to get everything…

11 réponses à Des vacances dans les vacances

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