Dar Es Salaam – Mahajanga : Le châtiment de l’indien

Lundi 24 Juin. Je pars au port de Dar Es Salaam. Premier problème : impossible de rentrer avec la moto.

Monday, June 24 I leave the port of Dar Es Salaam. First problem: Cannot go with the bike.

Comme convenu avec le capitaine, je devais la mettre à bord aujourd’hui pour un départ prévu demain. Ayant négocié directement avec lui sans être passé par un agent, je n’ai pas encore de billet et à la barrière, ils ne veulent rien savoir. Deux heures à poireauter devant la grille, jusqu’à ce qu’un des agents tanzaniens du bateau arrive et réussisse à me faire passer, mais à contrecœur puisqu’il n’a pas fait la marge spéciale «mzugu». (Prononcer Mzoungou : le blanc en Swahéli)

Il faudra encore attendre le bon niveau de la marée pour que le rebord de l’embarcation soit à la hauteur du quai pour charger la machine dans les meilleures conditions. Encore une négociation musclée avec une bande de dockers très abrutis et énervés face à un mzugu qui refusera de payer 5 fois le tarif normal. Je finirai par faire le boulot moi-même, me contentant de l’aide de 3 d’entre eux, qui ont davantage cherché à casser voire à foutre la moto à la baille, malgré le tarif encore exagéré.

Me voilà donc à devoir attendre 24 heures avant le départ. Ici, les petits navires ne peuvent quitter le port qu’entre 21H et 8H du mat car l’activité portuaire de jour est réservée aux gros paquebots. Nous devrions donc quitter Dar le lendemain vers 22H.

Hors de question d’abandonner ma moto : je reste ici et obtiens l’autorisation du capitaine pour passer ma première nuit à bord avant de partir.

Le bateau, le «shissiwani» bat pavillon des Comores et tout l’équipage jusqu’au capitaine est comorien. ça me permettra de vite sympathiser avec eux car ils parlent français.

Sur le pont, l’essentiel du chargement est constitué d’immenses citernes, de fauteuils et de matelas. Aux Comores où tout  quasiment est importé, ces commerces sont très pratiqués. Du coup, en milieu d’après midi, avec l’aide du bosco et du très sympathique équipage de bord, la moto est entourée d’énormes bidons noirs de près de 2 mètres de haut et recouverte de 3 mètres de matelas ficelés ! Super ! A l’abri des regards, protégée et solidement amarrée !

As agreed with the captain, I was put on board today for a scheduled departure tomorrow. Having negotiated with him directly without going through an agent, I do not have a ticket and the gate, they want to know where is my ticket. Two hours waiting in front of the gate for Tanzanian officials and boat arrives to let me pass, but against the heart because it has not made a special « mzugu » margin. (Speak Mzoungou: white in Swahili)

It will take the right level of the tide to the edge of the boat is up to the dock to load the machine in the best conditions. Still a tough negotiation with a bunch of morons and dockers very upset a mzugu who refuse to pay five times the normal rate. I’ll end up doing the job myself, contenting myself with the help of three of them, who sought to break even more thanthe bike locker, despite the price still exaggerated.

So now I have to wait 24 hours before departure. Here, small vessels cannot leave the port between 8H and 21H in the morning because the port activity day is reserved for large ships. We should leave the next day to Dar 22H.

Never going to leave my bike, I stay here and get the permission of the captain to spend my first night on board before leaving.

Boat, « shissiwani » flying the flag of the Comoros and the whole crew to captain Comoros. They  will allow me to quickly empathize with them because they speak French.

On the bridge, most of the load consists of huge tanks, chairs and mattresses.Comoroswhere almost everything is imported, these shops are very practiced. Suddenly, in the middle of the afternoon, with the help of bosco and very friendly flight crew, the bike is surrounded by huge black cans nearly2 metershigh and3 meterscovered mattress tied! Super! A safe, secured and securely moored!

Je vais donc faire un tour en ville. Le voyage devant durer trois jours, il me faut acheter de l’eau, quelques biscuits et des bananes.

Il me faut également tamponner mon Carnet de Passage en Douane pour la moto. Je vais donc au bureau de douane du port. A partir de ce moment, après avoir observé un grand étonnement de la part des douaniers face au document mystérieux, je passerai plus de 6 heures à chercher une personne voulant bien y jeter un œil. On m’envoie en ville au bureau de la sécurité maritime. Puis aux grands bureaux de douane où après être passé de bureaux en bureaux et d’étages en étages, je finis par rencontrer un gars sympa qui connait le document et confirme que c’est bien le bureau de douane du port qui doit le remplir. Après lui avoir expliqué que j’avais commencé par là, il appelle le chef de brigade et lui précise la procédure. J’y retourne et réussis à régler cette formalité.

Cela dit, je pressens le problème à venir !

Si en Tanzanie, ou aux frontières terrestres, le CPD est parfaitement reconnu et a été tamponné en «entrée» sur le territoire sans soucis, les douaniers portuaires eux, ne connaissent pas le document ! Qu’en sera-t-il aux Comores et à Madagascar où les frontières ne sont QUE portuaires ??? C’est pas gagné !

Après une nuit passée sur un matelas neuf plastifié à me battre contre les moustiques, je passerai donc mardi, une nouvelle journée sur le port. En soirée, le capitaine annonce que le départ est reporté. En fait, le fret le plus important est un chargement de zébus. Et le camion qui les amène est en panne sur la route.

I’ll take a ride into town. The trip is expected to last three days, I have to buy water, some crackers and bananas.

I should also stamp my Carnet de Passage in Customs for the bike. I’m going to the customs office of the port. From that moment, after observing a surprise from customs face to document mysterious, I’ll wait for more than 6 hours to get a good person wanting to take a look. They send me to the office in the city of maritime safety. Then the major customs offices where after going to office desks and floors, I finally met a nice guy who knows the document and confirms that it is the customs office of the port to complete it. After explaining that I had started, he called the brigade commander, and specified the procedure. I go back and managed to resolve this formality.

That said, I suspect another problem to come!

While inTanzania, or at land borders, the CPD is well recognized and has been stamped as « input » in the territory carefree, port customs them, do not know the document! What will happen in Comoros and Madagascar?? I’m not winning!

After a night spent on a new mattress laminated to fight against mosquitoes, Tuesday, another day on the harbour. In the evening, the captain announced that the start is delayed. In fact, the most important freight loading  zebu. And the truck is stuck that is bringing it down on the road.

Je passerai encore TROIS jours et trois nuits là, sans rien pouvoir faire d’autre qu’attendre, tout en assistant à l’incessant va-et-vient de camions amenant encore matelas, paquets, patates et oignons par tonnes, le tout chargé au fur et à mesure. Comme quoi les zébus ont le dos large !

I still spend THREE days and three nights there, with nothing to do but wait, while attending the incessant comings and goings of trucks still bringing mattresses, packages, potatoes and onions per ton, all loaded As the like what zebu have broad shoulders!

Quant aux bovins, ils n’arriveront que le jeudi soir. La façon dont ils seront chargés à bord sera abominable. Je n’ai jamais vu autant de violence à l’égard d’animaux. Toujours ces «chargeurs» qui après s’être heurtés à la réticence des bêtes face à une rampe de 80 cm de large avec une pente à près de 45 degrés, se mettront à les frapper avec des barres de métal.

Et pour en avoir croisé plus d’un sur ma route, je peux vous dire que ce sont de braves bestioles ! Résultat, elles sortiront du bateau parfois sur 3 pattes et avec un seul œil pour y voir clair !

J’ai parfois peur de faire un peu d’angélisme en m’exprimant sur les personnes que je croise. Cette fois-ci ceux-là n’étaient qu’une bande de sauvages !

Nous prendrons enfin la mer le vendredi matin à 6 heures. Franchement il était temps : ras le bol de tourner en rond ici !

As for cattle, as they arrive on Thursday evening. How they will be loaded onto the ship? I’ve never seen so much violence against animals. Always these « chargers » that after they experienced the reluctance of animals face a ramp 80 inches wide with a slope close to 45 degrees, will start hitting them with metal bars.

And to have crossed over one on my road, I can tell you that they are good bugs! As a result, they sometimes come out of the boat on three legs and one eye to see clearly!

I sometimes afraid to do a little naïve in expressing myself with people I meet. This time those were just a bunch of savages!

Finally, we will take the sea on Friday morning at 6:00. Frankly it was time, tired of going around in circles here!

Partis de quelques heures, des creux énormes ! Je suis pris d’un mal de mer épouvantable. Sur un espace d’un mètre de large, seul resté libre sur le pont, je passerai la matinée à être malade.

Left a few hours, hollow huge! I took a lot of terrible Sea. On a space of one metre wide, one remained free on deck, I spend the morning being sick.

Au menu sur le bateau : riz !

Matin : bouillies de riz, midi : riz avec un bout de poisson et soir : riz sauce bouillie de riz.

Deux bonnes nouvelles : premièrement, si le riz a tendance à bloquer le transit intestinal, au moins ça se vomit bien ; et deuxièmement, à force de vomir, y a plus besoin de transit intestinal !

Heureusement le temps se calmera et les deux jours et deux nuits suivants seront plus tranquilles. Je trouverai mon rythme. Après avoir escaladé l’immense bâche recouvrant la cargaison devant la passerelle, je trouverai un creux entre deux matelas. Une fois dedans, j’utiliserai un matelas chargé dernière minute comme couverture. Un coin super ! Assez de vent… Pas trop de secousses. L’horizon à tribord, à bâbord et droit devant. Je ferai des tranches de 3 heures de sommeil intercalées entre mes descentes en soute arrière, où a été improvisée la cuisine (constituée en fait d’une jante de camion, qui sert une fois remplie de charbon de brasero géant, où le cuistot cuisine… le riz !) A côté, les zébus bien moins lotis, passeront les 72 heures de voyage debout, sans manger ni boire, à danser de gauche à droite déséquilibrés par les mouvements incessants de l’embarcation.

The menu on the boat: rice!

Morning: boiled rice for lunch: rice with a piece of fish and evening sauce rice and rice porridge.

The good news: First, if the rice tends to block the bowel, at least it’s good to vomit, and secondly, to force vomit, are most in need of bowel!

Fortunately the weather was calm and the following two days and two nights will be quieter. I find my rhythm. After climbing the huge tarp covering the cargo to the bridge, I’ll find a hollow between two mattresses. Once inside, I will use a mattress cover as a last minute charge. A great area! Enough wind … Not too much shaking. The horizon to starboard, port and straight ahead. I’ll slice 3 hours of sleep sandwiched between my runs back bunker, which was improvised kitchen (actually consists of a rim truck, used once filled with coal giant brazier kitchen where they cook … rice!) Besides, the worse off zebu spend 72 hours travel standing, without eating or drinking, dancing from left to right unbalanced by the constant movement of the boat.

Enfin, depuis ma place privilégiée, je serai le premier, dimanche 30 juin à 6 heures du mat, soit après presque une semaine à bord (entre les 3 jours à quai et les 3 jours en mer), à crier : Terre Terre !

Finally, from my privileged position, I will be the first Sunday, June 30 at 6:00 in the morning or after almost a week on board (between 3 days and docked three days at sea), to shout GROUND!

En face de moi : les Grandes Comores !

Les Comores se composent de 4 îles. Les Grandes Comores, Anjouan, Mohéli et Mayotte, cette dernière qui après être restée Territoire d’Outre Mer depuis 1975, est devenue, suite au référendum de 2011, un Département d’Outre Mer.

Mais voilà : nous sommes dimanche, il est tôt, et le bateau n’est pas autorisé à accoster avant l’arrivée de la police de l’immigration. Nous voilà donc encore trois heures à faire des ronds dans l’eau avant de finalement jeter les amarres.

In front of me: the Great Comoros!

Comorosconsists of four islands. The Grand Comoro, Anjouan, Moheli and Mayotte, after which it remained Over seas Territory since 1975, has become, after the referendum in2011, a Department of Outre Mer 

But here it is: it’s Sunday, it’s early, and the ship is not allowed to dock before the arrival of the immigration police. So here we have three hours to make circles in the water before finally throwing the ropes.

A peine sur le quai, la police de l’immigration me saute dessus et me parle comme à un chien. L’un d’entre eux me dit que je dois le suivre. Il est très agressif. Je lui demande si la douane est ouverte ce dimanche car je suis inquiet concernant mon CPD. Il commence à me parler d’une caution à verser, à me prendre de haut et me dit : « Vas falloir payer le Mzugu ! » Il me bouscule, je dois avancer. Après avoir été en meilleure forme sur le bateau les dernières 24 heures, je suis pris d’un mal de terre terrible. çà tourne ! Dans le bureau de l’immigration j’essaye d’expliquer que si je ne peux pas sortir la moto du port, je continue sur le même bateau jusqu’à Anjouan car le Shissiwani ne décharge ici qu’une partie du fret et continue là-bas.

Mais il ne m’écoute pas et me bouscule à nouveau : «Trente euros !» en claquant les doigts.

Je suis fatigué, j’ai le tournis, je m’énerve et lâche un malheureux «connard !». Finalement après menaces d’emprisonnement, le supérieur du… connard arrive, calme le jeu et je payerai la somme réclamée pour un superbe visa biométrique.

Et là : ils ne veulent pas me laisser rentrer au port !

«Ma moto est sur le bateau ! Avec mes bagages !»

Cela dit, les dockers ne travaillent pas le dimanche et impossible d’accéder à mes affaires. Je n’insiste pas et m’éloigne du port. Je suis crade, je pue ! Et franchement : je suis trop naze pour me bagarrer avec cette administration ! Dans un magasin je trouve du jus de pomme, des « vaches qui rient » (celles-là) et vais acheter du pain.

Mon ami comorien David, qui habite Lille, m’avait donné les coordonnées de sa tante qui habite à Moroni. J’y vais. Ici les taxis ne sont pas chers : 50 ct d’euros quelle que soit la destination dans la ville.

Super accueil ! Même si n’ayant pu être avertie par David Maman Gaga a été très surprise qu’un Mzugu venant de France débarque chez elle.

Comme beaucoup de comoriens elle vit dans une petite maison de tôles ondulées. Je suis mal à l’aise : aucun bagage, aucune fringue propre, rien ! Et je suis réellement dans un état de crasse à faire fuir un fennec!

Je ressors pour aller dans le petit cyber café voisin mais pas d’électricité. Puis je tombe sur la belle-sœur de Maman Gaga qui habite à côté. Elle m’annonce qu’un français vit juste derrière et veut à tout prix m’escorter chez lui et me présenter, je la suis. Là-bas, j’explique ma situation à Jérôme. Expatrié chef d’atelier chez Colas (Entreprise de voirie ayant plusieurs chantiers sur les Comores) il vit ici avec sa fiancée malgache depuis plus d’un an.

En cinq minutes, je vivrai un gigantesque contraste avec ma vie de ces derniers jours.

Ils m’inviteront à rester chez eux : une chambre d’amis, une douche chaude, des fringues propres le temps d’aller chercher les miennes sur le bateau, un repas au foie gras malgache, un steak énorme ! Houhaaaa !

Et le lendemain, Jérôme ayant ses entrées au port, je passerai sans aucun problème.

Malheureusement, le douanier ne veut rien savoir : il ne connait pas le CPD alors que le site internet confirme que les Comores sont signataires. Je prends donc la résolution de laisser la moto sur le bateau et d’attendre le départ pour Anjouan. J’évite les frais de docker et je préfère avancer vers Madagascar et organiser mon séjour ici lors de mon retour sur le continent, dans quelques mois.

Je passerai donc trois journées à tourner en ville, boire le délicieux jus de goyave rouge que vendent des femmes sur le bord des routes en le maintenant dans des glacières, et revenir régulièrement au port. Autant ça a été difficile en arrivant, autant maintenant je rentre et sors en tapant dans le dos des gardiens !

Tout le monde est devenu sympa ! Bizarre…

A sentence in the dock, the immigration police jumped on me and talk to me like a dog. One of them told me that I must follow. Very aggressive. I asked him if customs is open on Sunday because I’m worried about my CPD. He starts talking to me to pay a deposit to take me up and said: « Will have to pay Mzugu! « It upsets me, I have to move. Having been in better shape in the last 24 hours the boat, I took a lot of terrible land turns here! In the immigration office I try to explain that if I cannot get the bike to the port, I keep up on the same boat as the Anjouan Shissiwani not discharge a portion of the cargo here and continues here there.

But he did not listen to me and push me again, « Thirty dollars! » Snapping fingers.

I’m tired, I have the runs, I get angry and lose an unfortunate « asshole. » Finally, after threats of imprisonment, the upper reaches of … asshole, quiet play and I will pay the amount claimed for a great biometric visa.

And there: they do not let me return to port!

« My bike is on the boat! With my luggage! « 

However, the dockers do not work on Sundays and ca not access my stuff. I do not insist and I’m away from the port. I’m dirty, I stink! And frankly, I’m too lame for me to spar with this administration! In a store I find the apple juice, the « laughing cow » (a few) and go buy bread.

My friend from the Comoros David, who lives inLille, gave me details of his aunt who lives inMoroni. I’m going. Here taxis are not expensive: € 50 ct regardless of the destination in the city.

Great welcome! Although having been warned by David Mom Gaga was very surprised that Mzugu from France arrived home.

Like many Comorian she lives in a small house of corrugated sheets. I’m uncomfortable: no baggage, no own dud, nothing! And I’m actually in a state of filth and scared!

I go in the small cyber cafe next door but no electricity. Then I come across the sister of Mother Gaga who lives next door. She told me that French lives behind and desperate to escort me home and introduce myself, I am. There, I explained my situation to Jerome. Expatriate foreman at Colas (Enterprise Roadwith several projects on the Comoros) lives here with his fiancée from Madagascar for over a year.

In five minutes, I live a huge contrast with my life these days.

They invite me to stay at their home: a guest room, a hot shower, clean clothes of the time to get mine on the boat, a meal from Madagascar foie gras, a huge steak! Houhaaaa!

And the next day, Jerome having its input port, no problem.

Unfortunately, the customs wants to know nothing: he does not know when the CPD website confirms that theComorosare signatories. So I resolve to leave the bike on the boat and wait for the start Anjouan. I avoid fees for docking and I’d move to Madagascar and organize my stay here on my back on the mainland in a few months.

I spend three days to turn in the city, drink delicious red guava juice that women sell on the roadside holding it in coolers and return regularly to the port. So it was difficult arriving, so now I go and come back by typing in the guards!

Everyone became fun! Bizarre …

Les comoriens (du moins les civils) sont chaleureux et contrairement à Dar Es Salaam, aucune insécurité.

Je rencontrerai un ami de David qui m’expliquera qu’ici le travail manque et que les jeunes ayant la chance d’accéder aux études à l’étranger y restent pour travailler. Les jeunes souffrent. Ils n’obtiennent que des emplois, dans les administrations, mais sous forme de stages non rémunérés et pendant parfois plusieurs années.

Il veut rester ici pour contribuer au développement de son pays avec les moyens qu’il a et essayer de lutter contre la corruption.

Comorian (at least civil) are warm and contrary to Dar Es Salaam, no insecurity.

I meet a friend of David who will explain that here misses the work and youth with the opportunity to access study abroad stay there to work. Young people suffer. They only get jobs in the government, but in the form of unpaid internships and sometimes for several years.

He wants to stay here to contribute to the development of his country with the resources it has and try to fight against corruption.

Encore 2 excellentes soirées et nuits chez Jérôme et Chantal que je remercie énormément au passage, et 2 nuits sur le bateau qui encore une fois décale le départ, tous les jours… et me voilà reparti pour quelques 12 heures de mer jusqu’à Anjouan où j’arrive le Vendredi 5 Juillet.

Another 2 great evenings and nights at Chantal Jerome and I greatly appreciate the way, and two nights on the boat again shifts the start, every day … and that’s left me for about 12 hours at sea to Anjouan where I arrived Friday, July 5.

A ma grande surprise puisque c’est le même pays, le chef de brigade des Douanes reconnait de suite le CPD !

Malgré un gros stress avec la batterie de la moto qui est déchargée, les dockers qui ne travaillent pas vraiment parce que c’est veille de fête nationale et une sortie scabreuse de la moto à marée basse, me voilà au bout de 2 heures, sorti du port le cul sur ma selle !

Un tour de l’île s’impose !

To my surprise since this is the same country, the brigade commander Customs recognizes on the CPD!

Despite a big stress with the motorcycle battery discharged, the dock does not really work because it is a holiday a national holiday and a scandalous exit the bike at low tide, after 2 hours left Port my ass on my seat!

A tour of the island is a must!

En ce moment c’est la saison des clous de girofle. Ceux-ci bordent la route en séchant au soleil et parfumant l’air ! C’est aussi la saison de l’Ylang. Une fleur très présente ici qui est utilisée en cosmétique.

Right now it is the season of cloves. They line the road drying in the sun and perfuming the air! This is also the season of Ylang. A very present flower that is used in cosmetics.

A Modoni, je trouverai un coin pour dormir chez Jean-François, patron d’une distillerie. L’huile d’Ylang qu’il produit est 100% bio et exportée en France. Il m’invitera à planter ma tente dans son champ le temps que je souhaite.

A Modoni, I’ll find a place to sleep at Jean-Francois, owner of a distillery. The Ylang oil product that is 100% organic and exported toFrance. He prompted me to pitch my tent in the field as long as I wish.

Je trouve un bateau à destination de Mahajanga, Madagascar : départ prévu le dimanche qui arrive. Encore une fois, je préfère arriver vite sur Mada et consacrer du temps ici à mon retour.

Mais voilà, c’est toujours la même chose : les bateaux annoncent un départ pour inciter les éventuels clients à venir charger du fret mais attendent pour partir que le voyage soit rentable. Et je resterai encore une semaine ! A venir tous les jours pour embarquer et à devoir attendre le milieu de journée pour entendre : «Départ reporté à demain !»

Dans ces conditions, impossible de toute façon d’organiser quoi que ce soit sur l’île et les journées à attendre au port deviennent insupportables !

Heureusement je serai vraiment très bien accueilli dans la maison familiale de Michel, propriétaire d’un bateau en travaux sur la plage, dont j’avais eu les coordonnées au port de Moroni.

Cette maison immense est en fait constituée de plusieurs logements, où vivent frères, sœurs, enfants et oncles. La maison du bonheur quoi !

I found a boat to Mahajanga, Madagascar: planned departure Sunday happens. Again, I prefer to arrive quickly on Mada and spend time here on my return.

But here, it’s always the same thing: boats announce starting to entice potential customers to come load cargo but expect to leave the trip profitable. And I still stay a week! Coming all the days for shipping and having to wait for midday to hear « ! Departure deferred until tomorrow »

Under these conditions, it is impossible anyway to organize anything on the island and days waiting at the port become unbearable!

Luckily I am very well received in the family home of Michael, the owner of a boat under construction on the beach, which I had contact at the port of Moroni.

This huge house is actually made up of several homes, brothers, sisters, uncles and children. The house of happiness!

Tous les soirs j’y serai invité à partager le ftor (la rupture du jeûne pendant le ramadan). Sur la terrasse de l’étage, j’ai une place pour installer la tente et j’y dormirai comme un bébé dans le calme. La maison se situant à 3 minutes du port, ce sera vraiment très pratique. Je ne vais pas citer tous les noms alors merci à toute la famille de Michel et Kalathoume !

Every night I’ll be prompted to share ftor (breaking the fast during Ramadan). On the terrace of the first floor, I have a place to set up the tent and I sleep like a baby in peace. The house is located 3 minutes from the port, it will be very convenient. I will not mention any names, so thank you to all the family of Michael and Kalathoume!

«Mange mange ! Toi tu dois pas faire le ramadan ! S’il te plait ! Mange ! T’es tout maigre !»

J’irai aussi faire un ftor chez Hachim, le bosco du Shissiwani.

« Eat eat! You must not do Ramadan! Please! Eat! You’re skinny! « 

I will also make a ftor in Hashim, the boatswain of Shissiwani.

Ici aux Comores le Ramadan a débuté le 10 Juillet (décalage d’un jour avec la France si j’ai bien compris). Depuis, tout est fermé partout. Finis les jus de tamarins et les samossas au poisson dans les rues.

Je me rends compte que je fais de moins en moins de photos en dehors de celles prises sur les quais. J’ai l’impression que mon voyage se résume ici à l’observation incessante des drôles de gaillards qui ont des activités plus ou moins honnêtes et à admirer ces vieilles embarcations qui arrivent encore à flotter malgré leur état. Archimède c’est vraiment d’la balle !

Herein Comoros Ramadan began on July 10 (one-day late withFranceso I understand). Since everything is closed everywhere. Finished tamarind juice and samosas to fish in the streets.

I realize that I took fewer pictures outside of those taken on the docks. I feel that my journey is summed up by the constant observation of funny guys that operate more or less honest and admire these old boats that still manage to float despite their condition. Archimedes are really the ball!

Renseignements pris, les tarifs pour les traversées vers Mayotte sont exorbitants : là-bas c’est la France alors forcément, y a des normes coûteuses à respecter ! Y parait que chaque bateau qui s’y rend a suffisamment de radeaux de sauvetage pour accueillir tous les passagers ! Et je ne parle pas des extincteurs, des tôles repeintes à l’antirouille… C’est vraiment trop cher !

Inquiry, the rates for crossings to Mayotte are staggering: this isFranceso of course, costly to implement standards! It seems that every boat that goes there has enough life rafts to accommodate all passengers! And I’m not talking about fire extinguishers, plates painted with rust … This is too much!

 

Je décolle (encore une fois ENFIN !) le Dimanche 14 Juillet pour glisser entre le pont et la rambarde rouillée de ce bateau et réaliser la traversée d’Anjouan à Mahajanga, un port à l’Ouest de Madagascar où l’arrivée est prévue donc le lundi 15 Juillet.

La traversée durera plus de 40 heures ! Presque deux jours complets en enfer !

Encore une fois des creux terribles sur un bateau encore plus petit. La moto est sanglée à l’arrière car le bosco a refusé que je la sangle plus à l’avant contre une paroi. Juste avant la première nuit à bord, c’est la panne ! Le bateau n’a que des passagers et va à Mahajanga pour revenir chargé sur Anjouan. Cet ancien bateau de pêche est donc trop léger et le tuyau d’aspiration d’eau pour le circuit de refroidissement sort de l’eau dans les vagues. Conclusion, la pompe désamorce et le moteur chauffe. Dans une mer démontée, les trois heures à l’arrêt qui seront nécessaires au mécanicien pour résoudre le problème seront terribles ! Le bateau chahute dans tous les sens. Les francs-bords trempent dans l’eau à chaque creux de gauche à droite, ramassant des paquets de mer qui envahissent le pont. Les sangles de la moto se détendent. Je suis allongé au sol sur le ventre les deux mains à resserrer les fixations. Les secousses font bouger la moto, et plusieurs fois j’ai bien cru qu’elle finirait à la baille et le bonhomme avec ! Tout le monde est malade y compris certains membres de l’équipage. Heureusement le temps se calmera le lendemain après midi. chacun se trouve un coin pour dormir : moi ce sera sur la bâche recouvrant la moto qui déborde sur le sol.

Arrivant dans le port de Mahajanga à minuit, nous devons encore attendre 9 heures au mouillage pour l’autorisation d’accoster en présence de l’immigration !

Parmi les passagers, il y avait un homme âgé et très malade en route pour se faire soigner dans un hôpital de la capitale de Mada. Il aura lui aussi passé plus d’une semaine sur les quais d’Anjouan à attendre le départ de ce satané rafiot en plein cagnard, aura subi une traversée des plus scabreuses pour décéder à peine arrivé au port Malgache. Jamais il ne se sera plaint !

Avec cette expérience sous le signe de la totale désorganisation, les stress face à ces agents de bateau menteurs comme des arracheurs de dents et cette mauvaise foi générale, j’aurais été le premier à dire «Inch Allah» s’il s’en était sorti !

Depuis mon arrivée, j’ai réglé les formalités de douane car comme prévu, le CPD n’est pas recevable. Ce sera encore grâce à Jérôme de Moroni et aux contacts qu’il m’avait donnés ici que je réglerai l’affaire et à ma grande surprise sans donner un sou. Son collègue, Jean-Marc me met en relation avec son transitaire, puis quelques parties de bras de fer et la moto sortira du port avec l’aide de Christophe, un enseignant fort sympathique, en vacances à Madagascar, que j’ai rencontré dans le resto de Pierre, lui-même français installé ici depuis quelques années.

Depuis, je recharge les batteries. Les miennes en mangeant des steaks de zébu, et celle de la moto avec l’aide de Greg, un autre français patron d’une entreprise maritime.

Merci donc à vous tous pour ces bons moments de rigolade qui m’ont vite fait oublier la galère de ces derniers jours.

J’ai eu un super contact : un organisateur de balades moto qui loue des machines sur la capitale. Je reprends donc la route dans cette direction jeudi pour organiser un itinéraire sympa dans le sud et prendre des adresses de points de chute.

J’ai hâte de rouler à nouveau !

Il s’est passé trois semaines entre Dar Es Salaam et ici. Quand je pense qu’il faudra refaire la route dans l’autre sens… Je crois bien que j’essayerai de faire la traversée de Mada à Moroni en passant par Mayotte quand même !…

I took off (again FINALLY!) Sunday, July 14 to slide between the bridge and the rusty railing of this boat and make the crossing of Anjouan in Mahajanga, a port west of Madagascar where the arrival is therefore Monday, July 15.

The crossing lasts more than 40 hours! Almost two full days in hell!

Again hollow terrible on an even smaller boat. The bike is strapped to the back because I refused them to strap further forward against a wall. Just before the first night on board, it’s down! The boat has only passengers and goes back to Mahajanga loaded on Anjouan. This old fishing boat is too light and the water suction pipe for cooling out of the water in the waves. Finally, the pump and defuses the engine warms up. In rough seas, the three hours that will be needed to stop mechanic to fix the problem will be terrible! The boat heckling in all directions. Freeboards soak in water at each hollow left to right, picking bundles of sea onto the deck. The straps of the motorcycle relax. I’m lying on the floor on my stomach with both hands to tighten the fasteners. The tremors are shaking the bike, and several times I thought she would end up in the sea and the guy with it! Everyone is sick including some members of the crew. Fortunately the weather is calm tomorrow afternoon, everyone has a place to sleep: it will be me on the tarp covering the motorcycle overflowing onto the floor.

Arriving in the port of Mahajan gaat midnight, we still have to wait nine hours at anchor for permission to land in the presence of immigration!

Among the passengers, there was an old and very sick man on his way to seek treatment at a hospital in the capital of Madagascar. He has also spent more than a week on the banks of Anjouan to wait for the start of the damn skiff full Caniard and has suffered through more scabrous to die just arrived in Malagasy port. He never complained!

With this experience under the sign of the total disorganization, stress with these agents Boat liars through their teeth and the general bad faith, I would have been the first to say « Inshallah » if he had out!

Since my arrival, I settled for customs formalities as expected, the CPD is not admissible. It will be even with Jerome Moroni and contacts he had given me here that I will settle the case and to my surprise without giving a dime. His colleague, Jean-Marc put me in touch with the freight forwarder, then some parts of wrestling and the bike out of the port with the help of Christophe, a very nice teacher on vacation in Madagascar, I met in the restaurant of Peter, himself French settled here in recent years.

Since, I recharged the batteries.. I’m eating steaks of zebu, and the motorcycle with the help of Greg, another owner of a French shipping company.

So thank you all for the good laughs that quickly made me forget the pain these days.

I got a great touch: an organizer of bike rides that rents machines on the capital. So I take the road in that direction on Thursday to organize a nice route in the south and to address points fall.

I cannot wait to ride again!

Spent three weeks between Dar Es Salaam and here. When I think it will re-route the other way … I think I will try to make the crossing of Mada Moroni through Mayotte anyway!

32 réponses à Dar Es Salaam – Mahajanga : Le châtiment de l’indien

  • isengrin dit :

    As-tu pensé à ton arrivée à brûler un cierge à la très sainte vierge ?? Vraiment galère et une manière de te faire payer les relents de la colonisation . Enfin, te voilà au pays du moramour et de la tranquillité. A toi les pistes roulantes et la traversée des villages où les anciens parlent encore le français. Et en plus, mais attention quand même, les filles ne semblent pas farouches . Tu vas découvrir de jolis coins et cette île a de quoi faire, étant 1 fois et demi plus grande que la France.
    Maintenant que tu as échappé aux requins comoriens( propres et figurés !), prend ton temps pour traverser cette île splendide . Bon voyage, vaza !Du grand sud prend en photo ces magnifiques mausolés recouverts de cornes de zébus …. Attention aux tortues sur la piste ….

  • Dan dit :

    Merci Luc! Bon voyage.

  • laulo dit :

    ah ouais quand même !! tu t’es tapé le domaine des Dieux limite brazil avec les formulaires roses verts bleus jaunes pour avoir le bon tampons et surtout la bonne personne pour tamponner ainsi que la grande traversée (sans le brouillard) version arche de Noé trash (pauvres zébus !!!) le tout en pleine tempête moi j’dis là tu as remporté la burlat on the cake dans tes histoires rocambolesques! Dommage il n’y avait pas de potion magique !
    Et en plus non content d’avoir subi ce voyage voilà t-il pas que tu vas descendre dans le sud … J’crois que t’es resté trop longtemps au soleil à boire du jus de goyave frelaté !

    Alors pour les musclés qui voulaient voir si ta fière monture flottait, forcément si tu leur parles d’Archimède il veulent vérifier par des travaux pratiques tes dires!!! oui comme dans un cours de sciences…
    Quand au démarrage difficile de jolly jumper, si toi tu as vomi toutes tes tripes sur mer comme sur terre dis toi que elle aussi elle a du avoir son liquide de refroidissement qui a tourné, sans parlé du liquide de freins (moumoune) qui n’a pas fait qu’un seul tour vu les tournicotis et tournicotas maritime… Moi j’dis le ferry seafrance y a que çà de vrai !

    Pour le retour no panic doit bien y avoir un aéroport sur ton ile non? (t’as vu je me suis retenu de te dire que tu pourrais même revenirp lus vite vers nos contrées sauvages…. ah bah trop tard voilà c’est fait) et ne me dis pas que t’as le mal de l’air parce que çà serait le pompon sur la Garonne!
    Nan parce que si tu crois qu’on va te laisser nous faire croire que pour le voyage retour vers le continent africain sera plus long que prévu parce que
    j’peux pas j’ai piscine
    J’peux pas j’vais dans l’sud je n’ai pas encore eu assez de sensations fortes dans mon périple pas encore assez dangereux
    J’peux pas c’est la marée basse
    j’peux pas c’est la saison des pluies et j’fonds sous la pluie (un peu comme la trempette de l’ami roger rabbit)
    etc
    j’peux tout de suite te l’affirmer on ne va pas y croire un seul instant !

    D’ailleurs il est impensable que tu abandonnes ta fidèle jolly jumper balisée à des inconnus pour grimper sur un scooter débridé ou un vélib tombé du camion pour aller en goguette dans le sud

    Sinon ici on entame la grève de réponse à tes posts !!! (comment çà c’est pas crédible??)

    bon sur ce fais attention à toi, à jolly jumper, et si la moutarde te monte au nez penses , non pas à Cléopâtre, ni à Pangloss (car non tout ne va pas bien dans le meilleur des mondes) mais plutotà maitre yoda et respire un grand coup (non je n’ai pas dit de souffler sur les gens car là ils vont te mettre un entonnoir sur la tete à défaut de pièce capitonnée disponible )

    à bientôt !

    Bizoux nordiques (ou il fait chaud et beau et ou on ne maltraite pas les zebus et ou les bateaux vont sur l’eau sans creux de vagues)

    ouais je sais j’ai encore écrit un roman …

  • domy dit :

    Bonjour Luc,
    Et bien, Patience et Zen étaient d’actualité, les gzugu doivent raviver les haines, leur jalousie et si pas de boulot et vie dure pour eux, ça peut s’expliquer a moins qu’ils t’ai pris pour un zébu !
    Enfin la vie est bien faite, j’utilise l’huile de Ylang Ylang bio pour les massages et cette huile DÉTEND, j’espère que tu t’en ais pris une fiole, pour respirer, pour te masser.
    Et si tu recroises la fleur on ne sait jamais…je veux bien la voir en photo connais pas de vous.
    Quand a ton état de corps sur le bateau j’étais dans des énergies douloureuses également dans cette période moi sans l’odeur…. Ma gestalt thérapeute et amie est décédée comme un petit coquelicot, comme cet homme malade sur le cargot, j’ai envie de dire c’est désincarnée je l’a sens encore très Présente. Ça va te parler carthésien comme tu es :)

    Bon pour moi ça cpmence à faire long, j’ai hâte de trinquer avec toi, parce que c’est bien gentil le  » Web » et pour moi ça manque de chair.

    Prend soin de toi en prenant les jolis Hasard que mère nature mets sur ta route (par exemple ylang ylang) c’est pour ton BIEN. A et le clous de girofle anti septique et good pour les maux de dents. Qql clous dans la poche.

    Voilà c’était médecin Dodo.
    Je t’embrasse fort.

  • d'Artagnan dit :

    Bonjour Luc
    Ben vinguettemillardedjou pas facile de faire de la moto sur la mer.
    Heureusement que depuis ton départ tu as en toi le double effet « zen » car faut tenir le coup dans ces histoires de frontières, d’embarquements et de débarquements … de houle ( et pas de genièvre ni de wambrechies ) de creux de vagues sur mer et au moral …
    CHAPEAU mon gars, moi je n’ai pris que le bateau avec P&O ou Corsica ….c’était quand même plus facile, mais moins dépaysant
    Bon j’attends, avec impatience, ton prochain reportage sur Mada, car ce sera certainement ma prochaine destination l’année prochaine
    Porte toi bien …
    Bizzzzzzzzzzzzzz
    D’Artagnan

  • RENOUARD dit :

    Bravo LUC continue à faire réver les terriens bonne route pour de nouvelles aventures.

  • Olive dit :

    Un pti coucou de dunkerque .gros bisoussss olive et nolwenn.
    Et surtout continu a prendre de superbes photos.

  • garcie loic dit :

    Bravo Luc pour tous ces moments que tu traverses.Je prends toujours autant de plaisir à lire tes récits.Profite pleinement des jours qui passent .++++++

  • Olivier naye dit :

    Vindiusse, c’est pas simple tous les jours ! La prochaine fois prends Fram pour ton périple ! Belle leçon ! Merci Luc

  • Robert THEVENON dit :

    Que de galère . On est quand meme bien au Gabon !!! Les mauvais moments font apprécier encore plus les bons . Et la sur cette grande ile ca va etre que du super bonnard . Si tu vas à mayotte fait signe j’ai des potes sur place . A te lire . Bien à toi . Robert

  • PEILLON JEAN PIERRE dit :

    Bonjour Luc , heureusement que tu as le pied marin , sur le dessin de l’afrique , ton parcours n’empruntait pourtant pas l’eau,
    C’est super et courageux . continue de nos faire rêver .
    Bonne route
    Jean pierre

  • Thierry Foucart dit :

    Captivating as always!!! Sounds like an adventure Captain Haddock could have depicted…Rock on Luc. Respect et a bientot. T

  • evrard dit :

    Salut mon baroudeur toujours de belles photos
    Bisous de DUNKERQUE tu te souviens ici il fait très chaud
    BERNARD

  • bougette emmanuel dit :

    Salut luc

    je voie que tes aventures sont toujours aussi rocambolesques . tu vas pouvoir trouver un peu de sérénité sur cette île merveilleuse de mada ou tu pourras communiquer dans ta langue maternelle et rencontrer pas mal de francais . toutefois, fait quand meme attention dans la capitale car ca n’est pas toujours tres sur . si a nosy be tu rencontres une personne qui s’appelle maria, alors passe lui le bonjour de ma part ……
    de toutes façons prend ton temps la bas , francois hollande a été élu a la présidence de la république…
    bonne route mon poulet
    man

  • Sophie dit :

    Rhoooo… Ça manque de tendresse tout ça! Devine la photo que je préfère :-) ..
    Attention a toi et bravo lucky !

  • jp dit :

    salut Luc,

    jespère que tu vas bien et que ton périple est toujours aussi exitant! en tout les cas c’est ce que je vois dans tes reportages… je quitte le nord avec un pincement au coeur pour de nouvelles aventures (moins exitantes que les tiennes) dans le groupe imerys du coté de bordeaux… il y a peu de biere mais du bon vin…. j’espère que l’on se vera à ton retour dans le nord ou du coté de bordeaux. bonne route. Amities et biz… nota : quand on va dans le nord on pleure 2 fois quand on arrive et quand on repar!!!

  • Thierry92 dit :

    Coucou le Grand

    Ben t ‘en as de la patience !! Ulysse a coté c ‘était de la rigolade .Si tu peux évite le retour par le même chemin !! Allez, courage bichonne toi ainsi que ta mémère et..Profite !!
    Appels de phare d ‘un 1150 GS

  • eric2502 dit :

    Toujours super de suivre ton voyage, belle aventure!

  • poussin dit :

    oh la belle galère du routard patenté…mais tu as réussi ! tu l’as bien mérité, bravo !
    Tu vas rouler a mada avant que nous y marchions. On attend avec impatience ton point de vue et tes impressions ! Notre départ est prévu pour novembre prochain, ou janvier.
    Bonne route !
    Alextoujours dans ses travaux.

  • Jj dit :

    Couillu ….. ;-)

  • Christine & Pascal ROTHER dit :

    Salut Luc,
    Bon franchement, tu ne pouvais pas t’attendre à autre chose qu’une multitude d’emmerdes sur cet épisode vers Les Comores… c’est dingue comme tu es doué pour les attirer ces emmerdes !! et faire compliqué.
    Nos amis avec qui nous partageons ton aventure sont unanimes: t’es pas un peu « fêlé » ?
    Enfin, cet épisode se termine bien et c’est le principal pour toi.
    Aurel et Léa qui étaient de passage en métropole te passent le bonjour (NB: ils te déconseillent Zanzibar, c’est trop touristique et « surfait »)
    Bonne route, bon courage.

  • pineau (loulou) dit :

    slt luc que de la galere cette episode mais bon encore une fois la police n est pas gentil
    avec toi et bien bon courage pour la suite a bientot

  • evelyne dit :

    merci de partager les moments de doute et les galères…. quelle angoisse pour la moto, le départ possible du bateau sans horaire établi… les palabres… les obstacles…il faut vraiment des nerfs d’acier pour encaisser . Un gouffre entre les cultures…respect pour l’assume !!!

  • Fred de Lyon dit :

    ben moi y’a un truc que je m’demande depuis que t’es parti, comment ça se passe pour… avec les … enfin tu vois quoi! bien ou bien?

  • Sophie dit :

    Avec ton humour et ta zen attitude, des ton retour au calme ,faudrait songer a nous faire vivre tes aventures en BD ! Après Tintin ..Le grand raid et sa monture en Afrique .. Au Maroc .. Au Mali .. Le succès pour toi j en suis certaine ! Bise lucky !

  • Stef devissch dit :

    Salut l ami,
    La c était la bonne galère dis donc !
    Comme dit Manu à mada ça devrait mieux se passer.
    Toujours aussi belle tes photos.
    Il faudrait que trouves un moyen pour m appeler ou. M’envoyais un mail.
    J ai besoin de t avoir pour un projet que j ai avec différents motards pour t accueillir en Europe quand tu y seras. Rappelle moi ou écris moi. Bizzzz. L ami

  • remi dit :

    Bravo c’est top ! vivement la suite de tes aventures ! de Mada…tu n’es plus tres loin du caillou Français…la Réunion :)

  • mika dit :

    Yo Luc, tu peux passer à la maison avant 18h, j’ai mis de la bière au frais, sinon on se retrouve à 18h à l’alliance franco comorienne, y a un petit concert guitare percussions ce soir…

  • laye dit :

    maha mwema wa baraka pour 2014 := la baraka pour tes aventures !
    (moroni)
    jacqueline

  • francis dit :

    Bien joué Luc ! Vous êtes débrouillard et vous avez plutôt de la chance .. Vraiment c’est pas courant ce périple Tanzanie/ Mada… Majahanga ou j’habite est très mal reliée à l’Afrique, pourtant le port important de Nacala au Mozambique n’est pas loin.
    En tout cas cà n’incite pas a vous imiter surtout en famille et avec un 4×4 comme je l’avais révé… Malgré l’intérêt du voyage c’est trop dur.

  • BjornA dit :

    Hi

    I am writing a blog regarding this ferry Shissiwani II. It was build in Norway back in 1960 and sold to the Comoros in the year of 2005.
    The norwegian captain on its journey from Norway wrote the story day by day. They arrived Mutsamudu with the ferry loaded with a lot of things which was collected by Norwegians as a gift.
    In the blogg I’m trying to figure out what happend to Shissiwani after the Norwegian crew left the Comores in 2005.

    Is it ok if I use some of your pictures and a bit of your amazing story in my blog?

    My blogg (17 pages);
    http://www.stp-norway.com/phpBB3/stp_pages/pg_blogg/blogg_display.php?id=207

    Regards
    Bjorn

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