Ethiopie : dépaysement spatio-temporel

Je passe donc la frontière éthiopienne le 29 Mars.

So I passed the Ethiopian border on March 29 .

Nous sommes samedi, il est 14h. L’immigration tamponne mon passeport rapidement mais quand j’arrive devant les bureaux de la douane, un type me dit : «C’est week-end : personne ne travaille avant lundi matin !»

J’ai une suée froide à l’idée de poireauter ici jusque là mais tout s’arrange : avec un billet pour faire venir à son poste le douanier en chef près de deux heures plus tard…

C’est bien la première fois qu’on me fait le coup des bureaux fermés le week-end…

Quand je disais qu’il était 14 heures, je parlais de l’heure indiquée par ma montre…

Mais en fait, ici, et au même moment, il n’était que 8 heures…

Dubitatif je me le fais confirmer par plusieurs éthiopiens : y a pas de doute, toutes les montres locales indiquent 8 heures. Et je ne serai pas au bout de ma surprise ! Car, en plus d’avoir un décalage de six heures sur l’horaire, ils prétendent tous n’être qu’en 2006 !

Je me gratte la tête ! Mon véhicule est bien une moto de marque BMW et non une Doloréane…

Et pourtant : y aurait-il eu une rupture dans le continuum espace temps ???

Heureusement, un gars vient gentiment m’expliquer avant que je ne tourne maboul…

L’Ethiopie suit le calendrier Julien ce qui place le pays sept ans et huit mois en «retard» sur notre calendrier Grégorien…

Quant à l’heure, c’est un comptage qui commence au lever du soleil. Quand celui-ci montre son nez à 6 heures sur ma montre, il n’est en fait que zéro heure chez eux. A 7 heures du matin il est donc une heure sur les leurs et ainsi de suite.

Ouf ! Une fois les pendules remises à l’heure tout va bien, j’suis rassuré, j’ai pas encore un trop gros pet au casque.

La route est superbe jusque Yabello où j’arrive à la nuit tombante.

Après avoir tourné en rond quelques temps pour trouver un hôtel bon marché, je rencontrerai Shaine. D’origine Sud Af, Shaine est un grand sportif qui vit depuis 5 ans en Hollande où il exerce le métier de kiné et participe à de nombreuses courses cyclistes en compétition. Il est parti du Caire il y a quelques semaines et a pour objectif de rejoindre le Cap ! Le tout sur un vélo chargé de près de trente kilos de bagages…

It’s Saturday , it is 14h . Immigration dab my passport quickly, but when I arrive at the offices of customs, a guy told me : « It’s the weekend : no work until Monday morning « 

I have a cold sweat at the thought of hanging around here so far, but everything works out : with a ticket to come to his customs post chief nearly two hours later …

This is the first time the office is closed on weekends …

When I said it was 14 hours , I was talking about the time indicated by my watch …

But in fact, here , and at the same time , it was only 8:00 …

Doubtful I do confirm by several Ethiopian : there is no doubt , all local watches indicate 8:00 . And I will not be the end of my surprise! Because , in addition to a shift of six hours on the schedule, they all claim to being in 2006 !

I scratch my head!

And yet : would there was a break in the space time continuum ? ?

Fortunately, a guy comes kindly to explain to me before I turn crazy …

Ethiopia follows the Julian calendar which places the country seven years and eight months ‘delay’ on our Gregorian calendar …

As for now, it is a count which starts at sunrise . When it shows its face to 6:00 on my watch, it is in fact zero hour home. At 7:00 in the morning so it is an hour on their own and so on.

Whew! Once the clocks reset to the time all goes well , I’m assured, I have not too big pet headphones.

The road is superb Yabello until I get to nightfall.

After turning round some time to find a cheap hotel , I meet Shaine . Originally South Af Shaine is a great athlete who has lived for 5 years in Holland where he worked as a physiotherapist and participated in many cycling races in competition. He left Cairo there a few weeks and join the Cape aims ! All on a bicycle loaded nearly thirty pounds of luggage …

Chapeau bas ! Et bon courage ! Site de shaine, Hats off ! And good luck ! Shaine site  : Ici

Le lendemain, je prendrai la direction de la vallée de l’Omo.

The next day I take the direction of the Omo Valley.

J’ai de la chance. Il ne pleut pas et la piste de gravier est vraiment superbe. Arrivé à Turmi, je me dirige vers un petit hôtel local «le touriste Hôtel». Pour moins de 4€ une chambre…  très spartiate mais un lit avec moustiquaire et un robinet extérieur pour la toilette, c’est mieux que ma tente en cette saison !

A priori, la période touristique touche à sa fin et j’y serai le seul étranger.

I ‘m lucky . It does not rain and the gravel track is really beautiful. Arrived at Turmi , I head to a small local hotel the  » Hotel Tourist ». For less than 4 € a room … very spartan but a bed with mosquito net and an outside tap for washing , it’s better than my tent in this season!

A priori, the tourist season is coming to an end and I will be the only foreigner .

Turmi se trouve sur le territoire des Hamers et ayant encore un peu mal aux côtes, je décide de rester quelques temps. Je sympathise rapidement avec Kolo, un jeune du village, et il se fera un plaisir de m’apprendre la culture de cette ethnie des plus attachantes.

Le lendemain est le jour principal de marché. Certains Hamers marchent près de deux jours pour y arriver ! Sur la petite place, hommes, femmes et enfants exhibent leurs parures. Cheveux courts ou longs, parfois ornés de perles ou d’un diadème en fer, enduits de beurre et d’argile rouge ou surmontés de plumes pour les hommes, chaque détail indique l’appartenance à un clan, un groupe ou une famille.

Turmi is located on the territory of Hamers and having a little sore ribs , I decided to stay a while. I sympathize quickly with Kolo , a young man from the village, and he will be happy to teach me the culture of the ethnic group most endearing .

The next is the main market day. Some Hamers walk nearly two days to get there! On the square , men , women and children show their adornment. Short or long hair , sometimes decorated with pearls or a diadem iron , coated with butter and topped with red or feathers for men clay , each detail indicates membership in a clan , a group or a family.

Les femmes sont le plus souvent vêtues de peaux de vache et portent des bracelets parfois très encombrants. Lorsqu’elles sont mariées, elles portent au cou un énorme collier en cuir qu’elles ne pourront retirer qu’au décès du mari. Estimés à plus de 40000 individus, les Hamers vivent essentiellement de la culture du sorgho et de l’élevage. L’abondance du bétail détermine la richesse et donc le rang social d’une famille.
A la naissance, chaque enfant reçoit en plus de son prénom, le nom d’une vache.
Ne s’attachant pas aux choses matérielles, ils ont su garder leur culture intacte depuis des générations sans aucune influence du monde extérieur.
Je passerai plus d’une semaine à faire la navette entre cette petite ville de Turmi et le village de Kolo où je planterai plusieurs fois ma tente à côté de la case familiale, partageant les repas du soir à base de sorgho et le traditionnel café du matin où toute la famille se raconte les histoires de la veille avant d’aller aux champs.
Women are often dressed cowhides and wear bracelets can be very cumbersome. When they are married , they carry a huge neck collar leather they can not withdraw the death of the husband. Estimated at over 40,000 individuals, Hamers live mainly sorghum and livestock . The abundance of livestock determines the wealth and therefore social status of a family.

At birth, each child receives in addition to his name , the name of a cow.

Not holding material things , they kept their culture intact for generations without any influence from the outside world .

I spend more than a week to shuttle between the small town and the village of Turmi Kolo where I will plant several times my tent next to the family hut , sharing dinner with sorghum and traditional coffee morning the whole family tells the stories of the day before going to the fields.

Chez le Hamers, il y a aussi un rituel très important : le «Oukouli» qui accompagne le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Ce rite n’a lieu qu’entre décembre et mars et j’aurai la chance d’assister à l’un des derniers de la saison, au sein d’une famille vivant à près de 75 kms de Turmi.

Après une journée entière pendant laquelle les proches du futur initié boivent de la bière de sorgho dans d’énormes calebasses, les femmes parées de gros anneaux aux chevilles et de grelots dansant comme en transe sur un rythme saccadé, le Oukouli débutera en fin de soirée.

Le novice se présente nu devant l’assemblée. Sur un espace de terre, les vaches sont rassemblées et les hommes interviennent pour les aligner flanc contre flanc. Le jeune homme doit faire ses preuves ! Prenant son élan, il doit sauter debout sur la première et parcourir en courant l’ensemble du troupeau, sous le regard de ses aînés. Le tout à quatre reprises. Une seule chute lui sera pardonnée. Au-delà, ce sera l’humiliation suprême et il restera la honte du clan pour le restant de ses jours !

En parallèle se déroule une autre cérémonie. Deux jeunes enfants désignés par le clan se verront peindre le visage par les hommes. Ce sont les «Maz». Pendant le Oukouli, ils seront armés de branches flexibles et auront le rôle de fouetteur. Ce seront les femmes qui réclameront une séance de flagellation volontaire en signe de soutien au jeune initié.

Cette partie de la cérémonie est très violente et le gouvernement tend à l’interdire. Effectivement, les femmes qui réclament la torture en signe de courage finissent avec le dos lacéré et les conséquences sont parfois désastreuses…

C’est pourquoi cette fois-ci le clan décidera de faire vite et Kolo me demandera de ne pas photographier.

Le Oukouli est un rituel impressionnant !

At the Hamers , there is also a very important ritual:  » Oukouli  » that accompanies the transition from adolescence to adulthood. This ritual takes place only between December and March and I will have the chance to attend one of the last of the season, in a
family living about 75 km from Turmi .

After a full day during which the near future started drinking sorghum beer in huge gourds, wholesale women wearing anklets and bells dancing in a trance staccato rhythm, Oukouli begin in late evening .

The novice has naked before the meeting. On an area of ​​land , cows are collected and men involved to align flank against flank. The young man has to prove himself ! Taking its impetus , he must jump up on the first go and ran the whole herd , under the eyes of his elders. All four times. One fall he will be forgiven. Beyond that, it will be the ultimate humiliation and shame clan will for the rest of his days !

In parallel runs another ceremony . Two young children appointed by the clan will be face painting by men. These are the  » Maz « . During Oukouli , they will be armed with flexible branches and have the role of whipper . This will be the women who demand a
meeting voluntary flagellation as a sign of support for the young initiate .

This part of the ceremony is very violent and the government tends to prohibit it. Indeed , women who claim torture as a sign of courage finish with back lacerated and the consequences are sometimes disastrous …

That is why this time the clan decide to fast and Kolo asked me not to photograph .

The Oukouli is an impressive ritual !

Le jeudi suivant, c’est le deuxième jour de marché à Turmi. Après dix jours en leur compagnie, je serai invité à partager la bière de sorgho et le «Tedj» (hydromel) dans une ambiance vraiment très sympathique.

Heuhhhh…  Qu’est ce qu’elles sont jolies les filles Hamers !

Parmi toutes les ethnies que j’ai eu la chance de rencontrer, ils seront ceux parmi lesquels je me serai senti le plus à l’aise et le moins jugé. C’est évident, pour eux nous ne sommes pas de la même tribu, mais nous faisons partie de la même race humaine.

The following Thursday , the second market day in Turmi . After ten days with them , I will be invited to share sorghum beer and  » Tedj  » ( mead ) in a very friendly atmosphere really .

Heuhhhh … What they are pretty girls Hamers !

Among all ethnic groups that I had the chance to meet , they will be those among whom I will have felt the most comfortable and least tried. It is clear to them we are not of the same tribe , but we are part of the same human race.

En Ethiopie, la principale religion est le christianisme orthodoxe et elle concerne la grande majorité des ethnies de la région de l’Omo. Cette religion imposant plus de 200 jours de jeûne par an (au sens de nourriture légère sans viande), les plats principaux sont végétariens. Le plus souvent ils mangent des galettes préparées avec de la farine de tef, appelées «Injera», sur lesquelles sont servis des légumes : délicieux !

In Ethiopia, the main religion is Orthodox Christianity , and it relates the vast majority of ethnic groups in the region of the Omo . This imposing religion over 200 fasting days per year (within the meaning of light food without meat ), the main dishes are vegetarian. Most often they eat cakes made ​​with teff flour , called  » injera  » , which are served on vegetables : delicious!

Arrive un autre touriste. Brian est américain et nous partirons à bord du 4×4 qu’il a loué pour aller visiter une autre tribu sur les rives de la rivière Omo. Comme je disais plus haut, cette vallée regroupe la plus grande diversité ethnique d’Ethiopie et peut-être même de tout le continent Africain. Mais cette rencontre avec les «Karo» m’a laissé froid dans le dos !

A peine sommes-nous arrivés près du village, qu’un des membres de la tribu, se déclarant guide, nous arrive dessus.

«Maintenant que vous avez stationné le véhicule ici, vous devez vous acquitter d’un droit de visite de 30 USD… » Et il ajoute très sympathiquement «Que vous décidiez de rester ou de partir…»

Nous lui avons demandé comment on disait bonjour dans sa langue et avons adressé la politesse aux habitants. Ceux-ci se contenteront de répondre : «Take a picture and give me money !», tout en exhibant leur AK47.

Comes another tourist . Brian is American and we will go aboard the 4 × 4 that he rented to visit another tribe on the banks of the Omo River. As I said earlier , this valley has the largest ethnic diversity of Ethiopia and perhaps even the entire African continent. But this encounter with  » Karo  » gave me the shivers !

No sooner have we arrived near the village , a member of the tribe , declaring guide , comes over .

 » Now that you have parked the car here , you must pay you a visitation from 30 USD …  » And he adds very sympathetically  » Whether you decide to stay or leave … »

We asked him how to say hello in their language and have sent polite to people. They will simply answer :  » Take a picture and give me money!  » While showing off their AK47 .

Renseignements pris, beaucoup de tours opérators organisent des visites «ethniques» dans la vallée de l’Omo. Mais côté accueil chez certains, y a encore du boulot.

Cela dit, si les touristes se contentent d’arriver, de payer un droit d’entrée pour faire quelques belles images et repartir dans la demi-heure… Comme pour la visite d’un zoo…

Faut pas s’étonner de leurs comportements…

Les pistes devenant de plus en plus difficiles en raison des orages quotidiens et certaines autres ethnies, comme les fameux «Mursis» dont les femmes portent des sortes d’assiettes en terre cuite dans la lèvre inférieure, étant réputées parfois agressives, je décide de me contenter de mon excellent séjour chez les Hamers.

En fait pour faire le tour des tribus du secteur, il faudrait prévoir plusieurs mois et prendre vraiment son temps pour chacune d’entre elles.

Information taken many tour operators organize tours « ethnic » in the Omo Valley . But home side for some, it still has work .

However, if tourists are content to arrive to pay an entrance fee to some beautiful pictures and leave in half an hour… Like visiting a zoo …

Is not surprising their behaviour …

Tracks becoming increasingly difficult due to the daily storms and some other ethnic groups such as the famous  » Mursi  » whose women wear kinds of earthenware plates in the lower lip , being deemed aggressive sometimes , I decide satisfied with my stay enjoyable in Hamers .

In fact for a tour of the tribes of the area , there should be several months and really take time for each of them.

Je reprends la route en direction d’Arba Minch et le lendemain j’irai faire un tour à Dorzé. Ce petit village perché à près de 2400 m d’altitude porte le nom de l’ethnie y vivant. Les Dorzés (signifiant rivière dans la langue locale) sont réputés meilleurs tisserands du pays.

I take the road towards Arba Minch and the next day I’ll make a trip to Dorzé . This small village perched nearly 2,400 m of altitude is called ethnicity living there . The Dorze (meaning river in the local language) are deemed best weavers in the country.

Mais leurs talents ne s’arrêtent pas là. Leurs constructions ressemblant à un éléphant relèvent d’une ingénieuse architecture, et leurs poteries qui se vendent à travers toute la région sont réputées pour leur solidité.

Moyennant une petite rétribution, le service touristique du village propose d’aller installer sa tente dans l’une des habitations et je goûterai à la spécialité culinaire de la région : une sorte de galette réalisée avec la pate fermentée des feuilles de bananiers sans fruits. (Ouais c’est un bananier mais qui n’a pas de bananes…  Peut-être trop froid ???)

But their talents do not stop there. Their constructions resembling an elephant covered with an ingenious architecture, and pottery which are sold throughout the region are known for their strength.

For a small fee, the tourist service of the town proposes to go pitch his tent in one of the houses and I will taste the culinary  specialties of the region: a kind of pancake made ​​with fermented dough banana leaves without fruit . ( Yeah that’s a banana but not banana … maybe too cold ? ?)

Je m’essayerai également à la consommation du Khat (prononcer Tchat). Cette plante dont on mâche les feuilles sans les avaler autour d’un café a des effets euphorisants. Cela dit, ruminer cette plante pendant des heures, même si elle n’est quasiment cultivée qu’en Ethiopie et largement exportée dans les pays voisins, n’est pas d’un intérêt très passionnant. On va dire qu’elle a la propriété pour les personnes n’ayant pas grand-chose à faire de rendre l’ennui plus agréable… et de tuer le temps.

I also try to consume Khat . This plant whose leaves are chewed without swallowing around a coffee euphoric effects. That said, mulling this plant for hours, even if it is hardly cultivated in Ethiopia and widely exported to neighbouring countries , is not a very exciting interest. We will say that it has the property to people who have not much to do to make trouble nicer … and kill time.

Depuis j’ai rejoint la capitale. Addis Abeba est une belle ville où la circulation est aujourd’hui rendue infernale à cause du chantier de construction d’un tramway, mais d’ici deux ans, ce sera certainement l’une des plus belles grosses agglomérations africaines.

Bien que je voyage depuis plus de deux ans en Afrique, je me rends compte que j’en arrive encore à avoir des préjugés. Resté bloqué sur les images médiatiques de terre désolée et de famine des années 80, j’avais une image très réductrice de ce pays. Et pourtant ! Forte d’un patrimoine historique, naturel et culturel impressionnant, l’Ethiopie est depuis une quinzaine d’années devenue une vraie destination touristique, où l’on ne cesse d’être fasciné par sa diversité.

Jamais colonisé et de ce fait resté hors d’atteinte des influences extérieures, ce pays considéré comme le berceau probable de l’humanité, regroupe plus de 80 peuples différents qui possèdent chacun leurs culture et langue, tout en restant liés par une culture nationale très forte.

Je crois bien qu’il faudrait des mois pour en faire le tour et mon agréable surprise lors de mon bref aperçu de la moitié sud du pays risque, d’après les dires, d’être largement égalée lorsque j’irai plus dans le Nord. Mais ça c’est pour le prochain épisode.

Since, I joined the capital. Addis Ababais a beautiful city where traffic is now made ​​hell because of the construction of a tramway,
but within two years , it will certainly be one of the most beautiful big African cities.

Although I travel for more than two years in Africa, I realize that I still get to have prejudices. Stuck on media images of wasteland and famine 80s, I had a very simplistic image of this country. Yet ! With a great historic heritage , natural and cultural , Ethiopia
is the last fifteen years has become a real tourist destination, where one ceases to be fascinated by its diversity.

Never colonized and thus remained out of reach of outside influences , the country considered the probable cradle of humanity , has more than 80 different nations , each with their culture and language, while remaining bound by a national culture very strong .

I believe it would take months to make the turn and my pleasant surprise during my brief overview of the southern half of the country risk , according to the statements , to be largely matched when I go over in the North . But that’s for the next episode .

 

22 réponses à Ethiopie : dépaysement spatio-temporel

  • momo dit :

    Certainement les plus belles images je sens que tu vas trainer un peu une seule photo de toi mais tu as l air en forme bien le coup du voyage dans le temps!!!
    Prends soin de toi , c est pas la partie la plus securisante, sois plus attentif on pense a toi ,on t’envie tous mais reviens nous en entier..si c est bien on essaiera peut etre de venir mais par le club med…..on t’embrasse

  • william dit :

    tres beau peuple ! dommage que tu n ai pas adopté la coiffure locale ! à bientôt l ami !

  • Shani dit :

    Greetings Luc,

    Wonderful to see your fantastic pictures!!! and to know that you are continuing your adventure. I cannot read your blog yet, but I trust you are having a remarkable time. I envy your freedom to explore and meet local people unconditionally. I am going back to Malawi in the summer, and I feel that my research needs, at times, shadows my intention for organic interactions…

    Sat safe and keep up the good work, I would very much like to know what you are learning from your travels :-)

    Big hug,

    Shani x

  • Jj dit :

    Une région de l Afrique que je ne connais pas. Mercredi je vais chercher ma vieille compagne refaite à neuf …

  • Pascal & Christine ROTHER dit :

    Salut Luc,
    Nous sommes actuellement à Bangkok et prenons connaissance de ta première étape en Ethiopie.
    C’est certainement les plus belles photos (visages surtout) depuis ton départ, vraiment très très beaux (et belles) ces Hamers.
    Continue bien, on espère que tes « côtes » vont mieux, paraît que l’alcool de sorgho à des vertus réparatrices !!
    Sois prudent (Léa et Aurel se joignent à nous pour te saluer)
    Bye

  • Thomas dit :

    Salut Luc !

    Merci pour cette découverte de l’Éthiopie. Ça change effectivement des images réductrices que l’on a gardé des années passées, et des images très réductrices données par les médias en général…

    Porte toi bien !

  • Simon dit :

    Il a du se passer un truc différent, ça se sent. Bien à toi

  • Stef devisscher dit :

    Magnifiques tes photos. Ce matin j ai encore voyage en prenant mon café ! @ bientôt l ami

  • pineau dit :

    coucou luc

    en voyant les images je pensais que tu avais troqué ta bmw contre un velo mais non….
    super les photos on découvre l’ethiopie et tes nouveaux amis je vois que tu étais bien accompagné avec de jolies filles alors sa fait quoi de rajeunir de 6 ans tu te sens mieux?
    profite de tous ses moments et encore merci de nous en faire profiter gros bisous et bon courage pour la suite.
    loulou,nath,meg et harley

  • vittorio gerosa dit :

    finalement en Ethiopie! je vois que tu as commencé pour une des experiences les plus fortes. mais surement tu en auras des autres. quel pays incroyable. enjoy! ciao, vittorio

  • Olivier dit :

    Fidèle lecteur de votre périple j’ai particulièrement apprécié cette étape éthiopienne. Vos photos sont vraiment chouettes. Baignées d’une très belle lumière sans pour autant être trop « esthétisantes ». Elles transmettent un « vécu » très proche de ces gens. Comme quoi la post-production excessive (recadrages, lumières, contraste, saturation, balance des blancs,…etc.) tue parfois le rôle principal de la photographie : témoigner. On sent que vous étiez – dans les limites de ces grandes différences culturelles – bien accepté au sein de ce peuple car vous semblez avoir pris le temps requis à ce partage.
    Bonne route et merci encore.
    Olivier.

  • Miguel dit :

    Overwhelming !!!! I am speechless !!!

  • Olive dit :

    Quelle classe ces Hamers ! voilà des gens qui nous réconcillient avec le genre humain.
    Quand on voit leur allure on est pas prêt de retourner faire les soldes à H&M.
    Merci et Bravo pour ces images et tes commentaires on a hâte de te revoir.
    Ne te presse pas trop et bonne route !!

  • renard dit :

    Ah que cela est beau et ces portraits traduisent aussi l’acceptation de ta présence parmi les membres de celle belle tribu. De la photo ordinaire, cela tend vers le photo-reportage. Diamétralement opposée à l’éthiopie, j’ai retrouvée dans ces photos des liens avec les tribus Himba de Namibie ( couleur des peaux, ornementation des corps et dressage des coiffure avec argile et oxyde de fer ( tribus à vocation pastorale et agricole).
    As-tu prévenu ta famille du risque de rentrer au pays avec une de ces belles créatures ( sans casques pour elles car difficilement trouvables !) Au final, ce qui surprend bcp est la différence d’accueil entre 2 tribus voisines ! Existe il des conflits inter-tribaux violents en raison de cela ?

  • Laurent (Gabon) dit :

    Bravo pour les photos et les commentaires, cela donne vraiment envie de se rendre en Ethiopie !
    Bonne route, j’attends avec impatience la suite de tes aventures !

  • MASSON YVES DE SON BLASE "SPYDERMAN" dit :

    Au vue des photo tu te porte bien et tu es très bien accompagné pour vivre des moments de partage inoubliable dans ce pays fantastique bonne continuation et tchat pas trop!!!
    @+

  • maryse et michel dauvergne dit :

    je dis tout simplement MAGNIFIQUE c’est encore un régal . Merci de nous faire partager ton aventure. gros bisous à toi .

  • Mika dit :

    slt grand !
    j’aime bien le blanc dans les cheveux et la barbe histoire de faire de dire moi aussi je me suis fais une couleur ^^
    Sinon comme d’hab photos et CR impeccable.
    En chanson: ah qu’elles sont jolies les filles de l’Éthiopie….
    J’suis en forme moi ce soir à 18h08, pardon 12h08 avec mon chewing gum hollywood à la chlorophylle

  • Marc dit :

    Bonjour Luc,

    Tu as l’air en pleine forme sur la photo incluse dans ton reportage.
    Comme toujours, les histoires et les photos sont belles.
    Cela nous régale. Continue bien.

  • dehondt dit :

    salut Luc, je vois que ta boucle se boucle tranquillement… On s’est croisé vite fait au Maroc, au début de ton voyage, lors d’une marche avec les Poussin, on avait parlé des anges gardiens si ça te dit quelque chose… Ludo, mon mari bosse depuis plus de 4 ans sur un projet éolien à Mékélé, il est reparti hier pour qq jours (42e déplacement là-bas). Si tu passes par Mekele, on peut t’organiser une petite visite de la grosse ferme éolienne, il reste qq français sur place. http://www.vergnet.com/pdf/fiches/fr/ethiopie-ashegoda.pdf
    J’ai eu la chance de passer 10 jours dans le Nord et j’ai adoré Lalibela, Abuna Yemata Guh dans le Geralta, le Danakil et Dalol. Ludo a été au volcan Erta Ale, il a adoré!. Bonne continuation, tu fais des envieux!!! Les Poussin partent mercredi pour Mada…
    Bises
    Aglaé

  • Jean Pierre dit :

    Salut Luc
    Depuis notre rencontre à Fort Royal, je suis redescendu sur le Rwanda puis Tanzanie again mais je n’ai pas eu le temps de boucler mon tour pour retourner sur Pretoria et j’ai calé aux portes du Mozambique, retour depuis Dar es Salam debut avril
    5 mois en Afrique ne laisse pas indifférent
    Bien ces photos, je me demande comment tu as pu prendre autant de photos de personnes, pourtant discret , en Tanzanie j’ai bien cru que l’affaire aller tourner vinaigre lors d’une visite dans un marché aux poissons
    Amicalement
    Jean Pierre

  • Hello Luc Depuis la Belgique je suis ton voyage partie tres interessante d’Ethiopie et belles photos.voici mon tel contact si tu rentres en france avant mon retour en Tanzanie debut juillet +323771267 fixe et Mob +32478070126 take care Jany

Répondre à jany Mbezi Beach Tanzania Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>