RDC Route Nationale 1

Dimanche 02 septembre il a plu toute la nuit,  Uwe et Jabril dans leur Volkswagen et moi sur ma moto, prenons la route sous une averse !

Sunday, September 2 it rained all night, and Uwe Jabril in their Volkswagen and me on my bike, take the road in a downpour!

Seul point positif, nous sommes dimanche et il n’y a quasiment pas de police sur Kinshasa, ce qui nous évitera de longues palabres…

Après quelques heures dans un brouillard épais, le soleil réapparait.

Jusque Kikwit, c’est du goudron sur 525 kms ! No problem

The only positive point is Sunday and there is almost no police inKinshasa, which will save us long palaver …

After a few hours in a thick fog, the sun reappears.

Until Kikwit is about 525 kms tar! No problem

Une nuit et encore une petite centaine de kms de goudron plus tard, la piste commence. Au début pas trop dur. Du sable sur des kms que la pluie de la veille a eu l’avantage de tasser. Nous avançons lentement mais sûrement…

Il est difficile pour moi d’éviter les profondes ornières créées par le passage des énormes camions à 6 roues motrices, seuls véhicules à s’aventurer sur cette piste. De chaque côté il y a parfois des zones plus faciles mais à chaque fois un obstacle m’oblige à y retourner. Il est pratiquement impossible d’en sortir !

One night and a few hundred kms of tar later, the track begins. At first it was not too hard. Sand kms in the rain the previous day had the advantage pack. We are moving slowly but surely …

It is difficult for me to avoid deep ruts created by the passage of huge trucks to 6 wheel drive only vehicles can venture on this track. On each side there are some areas easier but every time an obstacle requires me to return. It is virtually impossible to get out!

Après quelques kms, je décide de confier mes valises à Uwe pour alléger la moto.

Les ornières n’étant parfois pas assez larges (le Flat Win BM a cet inconvénient), et le sable se transformant vite en une masse très dure, je serai contraint de ralentir de peur d’abimer le moteur sur les quelques pierres et branches cachées. Heureusement, Uwe a une bonne pelle pour élargir les passages trop étroits.

After a few miles, I decided to entrust my suitcases to Uwe to lighten the bike.

The ruts are sometimes not wide enough (the Flat Win BM this problem), and the sand is quickly turning into a very hard mass, I will be forced to slow down for fear of damaging the engine on some hidden rocks and branches . Fortunately, Uwe has a good shovel to expand the passages too narrow. 

A chaque passage de village, nous sommes l’attraction ! Les villageois sont sympas et moyennant quelques billets, mettent la main à la pâte pour m’aider à sortir du Fech Fech.

At each passage of the village, we are the attraction! The villagers are friendly and with some tickets, get their hands in the dough to help me out of sand.

Après une nuit de campement en brousse, nous repartons.

Nous arrivons au pont de Loangé, frontière entre la région du Bas-Congo et le Kasaï oriental.

Des policiers de l’immigration nous interpellent : Nous voilà partis pour près de 3 heures de bagarre ! Ils veulent nous racketter et sont complètement imbibés ! Ils prétendent que le passage de région est payant ! Et cher !

Se trouver du mauvais côté de la Kalachnikov, face à un abruti qui a trois grammes et qui ne veut pas perdre la face devant ses collègues après avoir sommé un touriste de le payer : j’suis pas près d’oublier !

L’un  d’entre eux prétend que mon visa est périmé, alors qu’il regarde le visa du Congo. Je lui réponds qu’ici nous sommes en RDC et que le Congo est le pays qui se trouve au nord, mais il me faudra encore une demi-heure pour qu’il reconnaisse le nom de son propre pays, et accepte de tourner la page pour regarder le bon visa…

Nous finirons par partir sans donner un sou ou plutôt par déguerpir sans donner un sou !

After a night of camping in the bush, we leave.

We arrive at the bridge Loange border between the Bas-Congo and Kasai Oriental.

Police Immigration challenge us: We’re off for nearly 3 hours of fighting! They want to extort money from us and are completely soaked! They claim that the transition region is paying! And expensive!

Be on the wrong side of the Kalashnikov, facing a moron who has three grams and do not want to lose face in front of his colleagues after a tourist ordered to pay: I’m not about to forget!

One of them says that my visa has expired, then he looks at the visa fromCongo. I told him that here we are in the DRC and theCongois a country that lies to the north, but it will take me another half hour to recognize the name of his own country, and agrees to turn the page looking for the right visa …

We will end up leaving without giving a penny or rather clear out without giving a dime!

La piste devient de plus en plus glissante. Impossible de prendre une vitesse suffisante et je fatigue très vite à devoir guidonner dans la boue.

The track becomes more slippery. Cannot take sufficient speed and I tire very quickly in the mud.

Au soir, nous trouverons un petit coin sur le bord d’une rivière pour passer la nuit, et serons réveillés par la pluie vers 5 heures.

Le lendemain, départ difficile : une montée de plus de 300 m de dénivelé transformée en patinoire. Puis à peine 3 kms plus loin, je m’embourbe.

In the evening, we will find a small corner on the river for the night, and be woken up by the rain 5 hours later.

The next day, difficult start: a rise of more than300 melevation transformed into a skating rink. Then just 3 kms away, I bogged down.

Un 4×4 de l’association ACF (Agir contre la faim) arrive derrière nous et m’annonce qu’il y a juste derrière un chemin plus facile pour les motos. Il rejoint le village suivant (Sheta) à presque 20 kms. Je décide donc de l’emprunter et d’y attendre Uwe.

Près d’1 heure plus tard, dans ce fameux village de Sheta, je vois arriver le même 4×4 tractant la Volkswagen ! Uwe est en panne.

Nous resterons toute la journée et la suivante à essayer de réparer mais sans succès. Le tuyau d’amenée d’air du turbo s’est débranché et du sable est entré dans le moteur. Pour Uwe, c’est vraiment la galère ! Il décide d’attendre sur la piste un camion qui le remorquera jusque Kinshasa pour réparer.

A 4 × 4 of the ACF (Action against Hunger) Association is behind us and told me that there is just behind an easier path for motorcycles. Which will be joined at the next village (Sheta) to almost 20 kms. I decided to borrow and expect Uwe.

About 1 hour later, in the famousvillageofSheta, I see it happen the same 4 × 4 towing the Volkswagen! Uwe has failed.

We stay all day and the next trying to fix it but without success. The air supply of turbo pipe is disconnected and sand entering the engine. For Uwe, it’s really a hassle! He decided to wait on the runway a tow truck until the repair Kinshasa.

Cet arrêt forcé me permettra de discuter de longues heures avec Augustin, le professeur du village. Il m’explique que le Kasaï est une région complètement enclavée. Il est impossible de commercialiser quoi que ce soit. Ici, ils essayent bien de cultiver beaucoup de choses, manioc, haricots, ananas et autres, mais le transport jusqu’aux villes compte-tenu de l’état de la piste est trop coûteux et ce n’est pas rentable.

C’est un cercle vicieux. Ils ne gagnent pas d’argent et les produits ou les médicaments qu’ils doivent acheter coûtent ici trois fois le prix de Kinshasa, pour les mêmes raisons.

Il m’explique qu’avec le maïs, ils font de l’alcool, espérant augmenter le prix de leur marchandise à volume et poids plus faible. Mais là non plus, ce n’est pas rentable.

Il ajoute que la majorité a baissé les bras. Condamnés à vivre en totale autarcie, isolés du monde, beaucoup se mettent à boire.

This forced shutdown will allow me to discuss long hours with Augustine, the professor of the village. He explains that theKasaiis a completely enclosed area. It is impossible to sell anything. Here they try to grow a lot of good things, cassava, beans, pineapple and others, but transportation to cities taking into account the state of the track is too expensive and not profitable.

It is a vicious circle. They do not earn money and or medicines that they need to buy here cost three times the price ofKinshasa, for the same reasons.

He explained that with the corn, they make alcohol, hoping to increase the price of their goods at lower volume and weight. But again, this is not profitable.

He added that the majority has given up. Condemned to live in total isolation, isolated from the world, many people start drinking.

Le troisième jour, deux gars passent par le village sur une petite moto. Emanuel et Ananas (Si si c’est le prénom du deuxième) vont à Tchikapa et connaissent un raccourci plus facile pour les motos. Je n’ai pas le choix. Je raccroche mes bagages et part avec eux en faisant mes adieux à Uwe. Nous aurions seulement parcouru moins de 300 kms de piste ensemble, la route est encore longue.

On the third day, two guys go through the village on a small motorcycle. Emanuel and Pineapple (If so what is the name of the second) and go Tchikapa know an easier shortcut for motorcycles. I do not have a choice. I hang up my bags and went with them saying goodbye to Uwe. We could only come within 300 kms of track together, the road is still long.

Le petit chemin que nous emprunterons jusque Tchikapa n’est pas large et je ralentirai le rythme de mes guides en restant parfois coincé. Je dois aussi m’arrêter car mon moteur chauffe. J’aurai le temps d’échanger pas mal avec Emanuel. Il est fonctionnaire à Kinshasa. Il a eu la chance d’avoir accès aux études et revient rendre visite à sa famille, qu’il n’a pas vue depuis plus de cinq ans !

The little path that we take up Tchikapa is not widen and I will slow down the pace of my guides sometimes staying stuck. I also have to stop because my engine is hot. I have time to share a lot with Emanuel, who is an official inKinshasa. He was fortunate to have access to education and returns to visit his family, he has not seen for over five years!

Il m’explique qu’ici beaucoup de villageois vivent encore selon les traditions ancestrales, qu’un jeune adolescent de 17 ans se marie et a des enfants trop tôt, qu’il se contente ensuite d’avoir une case en terre et de cultiver du manioc pour subvenir aux besoins de sa famille… s’ensuit un grand débat sur la mondialisation…

He explained here many villagers still live according to ancient traditions, a young 17 year old married and have children too early, he then happy to have a mud hut and grow cassava to support his family … The result is a great debate on globalization …

Sur la route, nous nous arrêterons dans un village où nous mangerons du foufou et des chenilles.

Le foufou, j’en mange depuis l’Afrique de l’Ouest. C’est une pâte blanche réalisée avec de la farine de manioc et de maïs. Quant aux chenilles, ce sont les mêmes qu’au Burkina Faso. Une fois la première bouchée avalée, ça passe plutôt bien… (Et c’est plein de protéines !)

Nous traverserons également un village où des fêtes initiatiques se préparent. Dommage, Emanuel veut arriver à Tchikapa avant la tombée de la nuit et je n’aurai pas vraiment le temps de discuter avec eux.

On the way, we stop in a village where we eat fufu and caterpillars.

Fufu I eat fromWest Africa. It is a white paste made with cassava flour and corn. As caterpillars, they are the same as inBurkina Faso. After the first mouthful, it’s going pretty well … (And it’s full of protein!)

We also cross a village where initiation parties are preparing. Unfortunately, Emanuel wants to reach Tchikapa before nightfall and I do not really have time to talk with them.

Finalement nous serons surpris par la nuit à 25 kms de Tchikapa et resterons dormir dehors dans un village.

Tchikapa, c’est une ville immense: plusieurs millions d’habitants et pas un centimètre de goudron. La piste qui traverse la ville est ravinée par les pluies depuis des années et elle passe plusieurs mètres sous les habitations de tôle qui la longent.

Finally we will be surprised by the night 25 kms from Tchikapa stay and sleep outside in a village.

Tchikapa is a huge city: several million and not an inch of tar. The trail through the city is furrowed by rain for years and spends several meters in the homes of the sheet metal along.

Un journaliste de «Radio Digital» de Kinshasa se trouvait à Tchikapa et avait entendu parler de moi à la mission catholique. J’aurai droit à une interview.

Le lendemain je reprendrai donc la route seul après une nuit à la mission catholique. Il me faudra plus de 3 heures pour faire les 10 premiers kms ! (7 contrôles de police et à chaque fois les mêmes problèmes de racket !) J’avoue que je serai un peu angoissé sur les premiers kms… ça fait une semaine que je n’ai pas roulé seul et l’abbé de la mission m’a mis en garde contre les rebelles qui rodent sur les 300 kms qui suivent. Ici nous sommes dans une zone de mines de diamant et de nombreux bandits coupeurs de routes attaquent les voyageurs, pensant qu’ils transportent des pierres précieuses.

Pour couronner le tout, un colonel de l’armée a déserté avec plusieurs hommes et il sont en fuite on ne sait où dans le secteur…

Les douze jours qui suivront jusque Lubumbashi seront les plus éprouvants depuis mon départ !

J’avance à une moyenne de 150 kms par jours. Et des grosses journées.

A journalist of « Digital Radio » was in Kinshasa Tchikapa and had heard of me at the Catholic mission. I will be entitled to an interview.

So the next day I will take the road alone after a night at the Catholic mission. It will take me 3 hours to do the first 10 kms! (7 police checks and each time the same problems racket!) I admit I am a little anxious in the first kms … it’s been a week that I have not driven one and the abbot of the task I have been warned against the rebels who roam about300 kmbelow. Here we are in an area of ​​diamond mines and many bandits highway robbers attack passengers, thinking they carry precious stones.

To top it all, a colonel in the army defected with several men are on the run and nowhere in the area.

The twelve days ofLubumbashieven be the most challenging since I left!

I ride an average of 150 kms per day. And big days.

Chaque traversée de village crée un attroupement autour de la moto. La plupart du temps très sympathique et parfois moins. «Et le Blanc ! Donne ton argent !»

Each crossing village creates a crowd around the bike. Most of the time very friendly and sometimes less friendly. « And the White! Give your money! « 

Les énormes camions qui transportent de la marchandise entre Kinshasa et Lubumbashi ont toujours une cinquantaine de passagers sur le toit. Ils tentent un voyage de plus d’un mois entre les deux villes. Mais bien souvent, ces camions surchargés cassent aussi leur moteur. Je croiserai plusieurs fois des gens coincés en pleine brousse, depuis parfois plusieurs semaines, à attendre l’arrivée d’un mécanicien ! N’ayant strictement rien à manger ! Femmes, enfants criant famine.

Huge trucks carrying merchandise betweenKinshasaandLubumbashialways have  fifty passengers on the roof. They attempt a journey of more than a month between the two cities. But often, these overloaded trucks also break their engine. I encounter many times people get stuck in the bush, sometimes from several weeks to await the arrival of a mechanic! Having nothing to eat! Women and children crying of  famine.

En dehors de ces camions, pour transporter les marchandises, il y a les vélos !

Ceux qui tentent de faire du commerce n’ont que cette solution pour transporter leurs produits. Ce sont «les pousseurs». Parcourant parfois plus de 800 kms en moins de deux semaines, poussant une bicyclette sur laquelle ils ne montent jamais, celle-ci ne servant qu’à supporter le poids de leur cargaison. Ils se rendent sur les marchés des grandes villes et reviennent avec quelques fournitures à vendre au village. Ils sont parfois deux ou trois, voire toute une famille, à pousser leur deux-roues, passant leur vie sur la piste et dormant en brousse.

Apart from these trucks to transport goods, there are the bikes!

Those who try to trade that have solution for transporting their products. These are the « pushers ». Sometimes traveling more than 800 kms in less than two weeks, pushing a bicycle on which they never rise, only used to support the weight of their cargo. They go to the big city markets and return with some supplies for sale in the village. They are sometimes two or three, or a whole family, pushing their two-wheelers, spending their lives on track and sleeping in the bush.

La journée je trouve un endroit tranquille pour déguster mes deux ananas quotidiens à l’abri des foules. Je m’arrange pour arriver tard dans un coin de brousse pour planter ma tente à la nuit tombante, et je redécolle très tôt avant le lever du soleil. Je passerai également 2 nuits dans les missions catholiques de Kaniama et de Kamina. Et aussi une nuit chez Jérôme, un médecin français rencontré à Kinshasa qui travaille à Mbuji Mayi, chez lequel je me reposerai une nuit et mangerai un délicieux plat de pâtes et de viande ! Sympa l’ami !

The day I find a quiet place to enjoy my two daily pineapple away from the crowds. I manage to arrive later in the corner of the bush to my tent at dusk and off again very early before sunrise. I also spend two nights in Catholic Kaniama and Kamina missions. And one night in Jerome, a French  I met inKinshasawho works inMbuji Mayi, in which I will rest a night and eat a delicious pasta and meat! Nice friend!

Dans le village de Kaluebo, je rencontrerai Jean-Christophe, chef de parking pour les camions qui passent la nuit là pour se ravitailler. Il me proposera de dormir dans la cabane de terre derrière son poste de travail, car il est de garde toute la nuit. Un excellent moment où nous partagerons du foufou sauce feuilles de manioc et un morceau de viande.

In thevillageofKaluebo, I meet Jean-Christophe, Head of parking for trucks that spend the night there to refuel. He will offer me to sleep in the hut of land behind his job because he is on duty all night. Great time where we share fufu cassava leaves sauce and a piece of meat.

A la sortie de Kananga, je sympathiserai avec l’équipe du péage : pour une fois, pas de racket et des policiers super sympas et curieux de mon voyage. Je passerai un moment inoubliable avec eux ! Ils m’inviteront à partager le foufou et un morceau de canard, et on rigolera bien avec les passagers d’un camion qui passera par là.

At the end of Kananga, I chat with the team toll: for once, not racketeering and super friendly and curious about my trip nice police. I spend a memorable time with them! They invite me to share a piece of fufu and duck, and we laugh a lot with passengers in a truck that passes by.

En arrivant à Mbuji Mayi, je serais arrêté 7 fois par la police : je reste calme mais commence à perdre patience. Pour éviter le même problème en quittant la ville le lendemain, Jérôme m’escortera avec son 4×4 connu des autorités. En lui collant au cul, ils n’auront pas le temps de me voir arriver et je sortirai de la ville en moins de 15 mn…

Le matin suivant ma nuit à Kaniama, je suis à peine parti qu’une fumée noire épaisse sort entre mon réservoir et mon guidon ! Ma moto prend feu !

J’hurle à un gamin qui passe «De l’eau de l’eau ! Va me chercher de l’eau !». Encore un attroupement. J’hurle encore «Eloignez-vous ça risque d’exploser !». J’arrache mon sac de réservoir qui contient mes appareils photos et le jette à 10 mètres, personne ne réagit ! Les enfants restent à quelques centimètres de la moto.

Bien que j’aie coupé le contact, baissant la tête je vois les flammes qui longent le réservoir en plastique : cette fois c’est la fin !

Je me dis que si moi je me sauve, les gens vont en faire autant mais personne ne bouge et ils se mettent même à rigoler de me voir hurler et gesticuler dans tous les sens !

Le gamin arrivera en moins de deux minutes avec un seau rempli d’eau. J’éteins le tout sous un applaudissement général !

La journée commence mal. J’ai les pieds qui tremblent, les épaules qui bougent, je deviens tout rouge ! Ma parole mais je suis en train de danser le houch houch houch en pleine brousse ! Je crois bien que je suis plutôt en train de péter un plomb !

Une heure plus tard, réservoir remonté, câbles dénudés par les flammes entourés de chatterton je repars sur les nerfs. En fait à force de chuter j’ai arraché les bouts de guidon et le câble de poignée chauffante a fait masse ! J’ai dû appuyer sur le bouton sans faire attention…  Maintenant ça ne risque plus d’arriver : j’ai débranché les câbles.

Au passage entre le Kasaï et le Katanga, la dernière région (comprenant la ville de Lubumbashi) avant d’arriver en Zambie, je serai arrêté par des militaires: pendant plus de deux heures, tous les bagages sont fouillés jusqu’aux doublures de mon blouson. En plein cagnard, avec encore une fois des hommes armés pas très sympas et un attroupement de villageois me rigolant au nez.

En arrivant à Kamina, on me dit que la piste est infranchissable quelques kilomètres plus loin : un pont est en cours de travaux et aucun véhicule ne peut passer. La seule solution consiste à rattraper la piste qui relie Kolwezi à Lubumbashi en passant par Sokele.

Arriving in Mbuji Mayi, I would be arrested seven times by the police, I remained calm but began to lose patience. To avoid the same problem by leaving the city the next day, Jerome escorts me with his 4 × 4 known to the authorities, they will not have time to see me and I will leave the city in less than 15 minutes …

The morning after my night Kaniama, I just left a thick black smoke comes out between my tank and my handlebars! My bike is on fire!

I yell at a kid who goes « Water water! Go get me some water! « . Another crowd. I still yell « Get away it may explode! ». I pull my tank bag containing my camera and throw10 meters, nobody reacts! Children remain a few inches from the bike.

Although I have cut off contact, looking down I see the flames along the plastic tank: This time it is the end!

I tell myself that if I’m off, people will do the same but nobody moves and they start to laugh even see me yelling and gesticulating in every way!

The boy will arrive in less than two minutes with a bucket of water. I turn off all under one general applause!

The day started badly. My feet are shaking, shoulders that move, I get all red! My word, but I’m dancing houch houch houch in the bush! I think I am rather trying to freak!

An hour later, back up tank, stripped by the flames surrounded by catnip I leave on my nerves cables. Actually force fall I pulled the ends of the handlebar grip heater cable has mass! I had to press the button without paying attention … Now it is more likely to happen: I unplugged the cables.

The passage between the Kasai andKatanga, the last region (including the city ofLubumbashi) before arriving inZambia, I will be arrested by the military, for more than two hours, all bags are searched until my liners jacket. Full dodger, with again very nice of unarmed men and a crowd of villagers laughing at me.

Arriving at Kamina, I was told that the track is impassable few miles away, a bridge is short of work and no vehicle can pass. The only solution is to catch the path that connectsKolwezitoLubumbashivia Sokele.

J’y vais ! Après quelques kms : du sable et rien que du sable, avec des ornières profondes de près de cinquante centimètres. Je m’arrête pour faire une pause et manger des bananes lorsqu’une petite moto stoppe devant moi. C’est Tchitchi. Il s’en va rendre visite à sa famille à Sokele et connait un chemin plus long de 30 kms mais plus facile. Je le suis !

Ce chemin est très étroit et parfois ça grimpe dans les pierres en traversant des forêts de petits arbres. J’ai du mal à suivre Tchitchi qui avec sa petite Yamaha 125 se faufile plus facilement entre les branches et les cailloux que moi avec mes valises.

Aux environs de 15 h., nous sommes déjà à moins de 100 kms de Sokele mais une erreur d’attention me fait passer trop près d’une souche sur le bord du chemin. Ma valise arrière gauche tape dessus. Je ne roulais pas à plus de 50 kms/h mais ce sera suffisant pour me faire prendre une gamelle mémorable !

La valise est complètement arrachée ! Mais pire, le cadre de la moto a cédé à deux endroits à droite !

Impossible de reprendre la route ! Mon garde-boue arrière pose pratiquement sur le pneu !

Tout l’arrière de la moto balance dans tous les sens : cette fois-ci je suis à genoux ! Naze, fatigué !

Me voilà en pleine brousse, coincé à ne pas pouvoir faire grand-chose. Tchitchi me dit qu’à Sokele il y a un groupe électrogène et un poste à souder mais c’est trop loin : presque 100 kms de chemin tordu et secouant !

C’est alors qu’arrive « Fils » sur son vélo. Il m’annonce qu’à 3 kms se trouve un petit village, Kanene, ancienne mission religieuse où il y a un très bon soudeur et un groupe aussi ! Tchitchi continue sans moi et je suis Fils en roulant debout sur les cale-pieds à la vitesse d’un piéton.

Ce que ne m’a pas dit Fils c’est que sur les 3 kms, il y a 5 ponts à franchir. Encore que «pont» est un grand mot ! Je dirais plutôt 5 constructions scabreuses constituées de branches sèches. En arrivant devant le premier, j’ai les bras qui tombent ! J’y crois pas ! C’est impossible de traverser là-dessus avec une moto de près de 350 kg ! C’est alors qu’arrive Sylvain, le soudeur en question. Voyant ma fatigue et mon découragement il me rassure et me dit que ça passera !

I’m going! After a few kms: sand and nothing but sand, with deep ruts nearly fifty centimetres. I stop to take a break and eat bananas when a small motorcycle stopped in front of me. This is Chichi. He goes to visit his family and knows Sokele longer than 30 kms but an easier way. I am amped!

This road is very narrow and sometimes it climbs into the stones through forests of small trees. I have trouble keeping up with his bike who Tchitchi Yamaha 125 slips easily between branches and rocks me with my bags.

Around 15 h., We are already within 100 kms of Sokele but attention error makes me spend too close of a strain on the roadside. My left rear suitcase tapped. I was not driving more than50 km/ h but it will be enough to make me a memorable bowl!

The case is completely torn! But worse, the frame of the bike soldered in two places to the right!

Unable to hit the road! My rear fender laying practically on the tyre!

While the rear of the bike balance in every sense: this time I’m on my knees! Finished, tired!

Here I am in the middle of nowhere, stuck not being able to do much. Tchitchi Sokele said that there is a generator and welder but it is too far almost 100 kms of road twisted and shaking!

This is what happens when « Son » on his bike. He told me only 3 kms is a small village, Kanene, ancient religious mission where there is a very good welder and a group too! Tchitchi continued without me and I’m rolling Son standing on the footrests at the speed of a pedestrian.

What is not said is that Son of3 kmthere are 5 bridges to cross. Although « bridge » is a big word! I would rather say five scabrous constructions made of dry branches. Arriving at the first, I have arms that fall! I cannot believe! It is impossible to cross it with a motorcycle near350 kg! This is what happens when Sylvain, the welder in question. Seeing my fatigue and my discouragement he reassured me and said that it will pass!

Sylvain est une armoire à glace ! Il appelle quelques gamins qui se trouvaient pas loin et me propose de prendre les opérations en mains ! Après quelques réticences, j’accepte : Il m’a mis en confiance et de toute façon je n’ai pas vraiment le choix : je suis naze et incapable de pousser la moto en équilibriste là-dessus ! J’en peux plus !

He calls for some kids who were not far away and offers transactions hands! After some hesitation, I agree: he has given me confidence and anyway I do not really have a choice: I’m lame and unable to push the bike balancing it! I cannot stand!

Après plus d’une heure, ils ont consolidé les ponts et franchi les 3 kms jusqu’à la mission !

After more than an hour, they consolidated bridges and crossed the 3km to the mission!

Sylvain entreprend les soudures : il lui faudra 2 heures, sous le regard admiratif de tout le village !

Sylvain began welds: it will take two hours, under the admiring gaze of the whole village!

Pendant ce temps la doyenne du village se déplacera jusque-là pour me saluer et remercier Dieu de ma venue ici en dansant et chantant !

Meanwhile, the Dean of the village will move so far to greet me and thank God for my coming here dancing and singing!

Nous sommes dans une mission méthodiste créée par des américains en 1958 et abandonnée il y a 15 ans sous Mobutu. Au bout de quelques minutes j’apprendrai que Sylvain, l’armoire à glace soudeur est le révérend pasteur superviseur du village ! Il m’invitera à manger chez lui : du riz, des tomates et des œufs du village. Nous passerons une excellente soirée et il m’invitera à planter ma tente devant sa case.

We are in a Methodist mission established by theU.S.in 1958 and abandoned 15 years ago under Mobutu. After a few minutes I learned that Sylvain, is the Reverend pastor welder supervisor of the village! He will invite me to eat with him: rice, tomatoes and eggs from the village. We spend a great evening and invite me to pitch my tent in front of his hut.

Le lendemain après un excellent petit dèj, il mobilisera quelques personnes pour faire la traversée des ponts dans l’autre sens.

Quelques 20 heures après mon accident, alors que sur le coup j’étais complètement abattu, me voilà reposé, le ventre plein, la moto réparée et à nouveau sur la route, après avoir fait des rencontres des plus chaleureuses !

The next day, after a delicious breakfast, will mobilize some people to cross the bridge in the other direction.

Some 20 hours after the accident, while the sudden I was completely shot, that rested on a full stomach, the bike repaired and back on the road, after meeting the warmest!

Le soir même, après une dernière journée éreintante de piste très sableuse, je serai sur la latérite direction Kolwezi,  pour arriver le lendemain, enfin, à Lubumbashi.

That evening, after a grueling final day of very sandy track, I’ll be on the laterite managementKolwezito arrive the next day, finally,Lubumbashi.

Nous sommes le 17 et mon visa est périmé depuis le 16. Heureusement un 6 se transforme facilement en 8 ! Chut….

Cette Nationale 1 aura été l’expérience la plus difficile physiquement depuis mon départ. Dans le même temps, la RDC aura été le pays qui m’aura touché le plus ! Cet univers de pression des autorités et d’insécurité auront eu le pouvoir de rendre les «bonnes rencontres» encore plus intenses, rassurantes et mémorables !

It is the 17th and my visa has expired since 16. Fortunately, a 6 shall easily change into 8! Shhh ….

The National has been one of the most physically challenging experiences since I left. At the same time, the DRC has been the country that has touched me the most! This universe of official pressure and insecurity have had the power to make « good meetings » more intense, memorable and reassuring!

 

 

 

 

 

35 réponses à RDC Route Nationale 1

  • François Vialard dit :

    Putain !!! (j’ose le dire !!) Quelles aventures !!!! Alors là le coup du houch houch houch !! Chapeau ! Et toujours des rencontres pour arrager les choses, alors que tu passes par des moments de désespérance au max, et surement que tu dis pas tout !!
    On est tous avec toi Grand Luc, et vivement l’Afrique du Sud que tu te refasses une tiote santé !!
    on t’embrasse
    François

  • Michaël dit :

    putain mon Luc, t’es un vrai routard !!!!

  • Éliane Vallée dit :

    Salut Luc ! Je te lis religieusement chaque fois que tu post.

    Ton expérience a l’air intense mais ô combien mémorable et enrichissante. Si tu publies un livre, c’est certain que je le lirai :P !

    Continue de bien voyager et continue de faire bien attention à toi ! Au plaisir de te relire !!

  • TITOU L'ANTILLAIS D'ADOPTION dit :

    T’es un vrai cinglé Man !!!!!

    Le prochain trip… Les STATES ??? On the road again…

    TITOU

  • pineau (loulou) dit :

    putain de merde tu nous a fait une belle frailleur vivement que tu arrive chez isa et olivier
    je te sans affaibli tiens le coup ont est tous avec toi
    mais toujour de belle sympathie avec les villageois

  • pepone.marie dit :

    bonjjour mon grand toujours autant de courage,mais se n,est plus des ornieres mais des fossets allez a plus bruno marie

  • Jj dit :

    J’aime pas le foufou ….

  • Jj dit :

    P….. Fait C…. Mais alors la vraiment !

  • Karine et Dom dit :

    Coucou Luc! Contents d’avoir de tes nouvelles et quelles nouvelles! toujours plus de rebondissements et d’aléas divers mais surtout de supers rencontres. Une aventure feuilleton que nous attendons tous et que nous dégustons sans modération. Fais bien attention à toi et à très vite pour un nouvel épisode.

  • Jj dit :

    Dis donc c est pas une bache que je vois au dessus de ton sac a l arriere ? ;-)

  • Pascal & Christine ROTHER dit :

    Ah, c’est sur: PUTAIN!! quel courage, j’en connais des tas qui auraient jeté l’éponge face à de tels évènements.
    Luc, en fait, on a compris : t’es fait en acier inoxidable !!
    Pour ta prochaine douche, tu pourras toujours ralier les chutes Victoria.. elles t’attendent avec impatience.
    Encore une fois : bonne route et beaucoup de courage.
    A+

  • Jj dit :

    En tous les cas tes pb confirme que :
    1/ pas de top case, trop de porte a faux ca fragilise la moto
    2/ le moins de techno possible : poignee chauffante, pompe a essence, tout cela c source d’emmerde
    3/ moto pas trop puissante mais legere preferable

  • corinne askarian dit :

    Bonjour quel courage je suis admirative !
    Aventure avec un grand A
    N’oublis pas si tu veux faire une pose á Jobourg tu es Wellcome un lit une douche etc..
    Fait attention á toi et Bonne route
    Corinne

  • maryse et michel dauvergne dit :

    et bien dit dont quel aventure soit prudent nous sommes avec toi courage pour la suite!!!! bonne route

  • william dit :

    t as pas trop rigolé hein LUCHO !! accroches toi tu es en train d ecrire les pages d une aventure qui comblera ta memoire et tes souvenirs jusqu au therme de ta vie

  • PRUVOT Cathy et Alain ( d'Artagnan ) dit :

    Putainnnnnnnnnnnnnnnnn
    Tu nous fais baver d’envies
    Et pourtant que tes difficultés sont lourdes à porter … surtout seul
    Moi perso, seul dans ces situations, j’aurai déjà craqué
    Chapeau bas Monsieur
    Cathy et moi attendons avec beaucoup d’impatience d’autres nouvelles
    Bonne route et profites de tout à fond
    Bizzzzz
    D’Artagnan

  • c’est ça avoir des c!!!!!!! bravo LUC tu en met plein la vue à certain qui ferait bien de prendre exemple ,bonne route si l’on peut dire, G ERARD le C CAR dela plage blanche

  • Las Auvergnats dit :

    Salut Fieu,
    Content d’avoir de tes nouvelles.
    T’as l’air d’en avoir chier une belle ! T’as pas bonne mine ! Je te souhaite de trouver rapidement une bonne semaine de repos pour te requinquer, reprendre un peu de poids et regonfler les accus. Bonne route, gros beko!

  • Edith dit :

    c’est pire que koh lanta ton truc et en plus ça dure bien plus que 40 jours !!!
    Fais gaffe à toi

  • Marc Théoullier dit :

    ET bin que d’aventures toi qui voulait de l’action t’es servi. Mais là cela semble devenir dur, incendie, mauvaises chutes, cadre cassé….
    Tiens bon le coup, refait toi une santé et prends du plaisir….

  • stef devissch dit :

    Très heureux d’avoir des news. ca faisait un bail… La RDC c’est apparemment l’enfer et le paradis à te lire et voir les images. Tu vis ton voyage à fond et c’est ce qui compte je pense…
    le plus important c’est de garder le pilote et la moto en forme pour continuer la route.
    N’hésite à te jeter sur la 1ere biere qui croisera ta route. byz l’ami. A bientôt

  • momo alain dit :

    Alors mon luc t en chie. Meme si t arrete la ta deja un sacre bouquin a faire.on pense a toi ta maigris bezef tu fais tres prophete une carriere s ouvre peut etre a toi… Ta la foi gamin courage…

  • Pascalou dit :

    Hello Luc
    Maintenant que t’es devenu un super héros, pourrais-tu saluer les X Men de ma part…merci. Les ornières façon Kilimandjaro et les ponts en batons d’allumettes, qu’est ce que tu nous réserves pour la prochaine ? Porte toi bien.

  • PEILLON Jean pierrre (Libreville) dit :

    Franchement , malgré toutes tes galères , je t’envie.C’est un peu comme le Dakar , des grosses déprimes suivies de grandes joies. T en train de vivre une autre vie dans cette vie.
    Prépare toi au retour sur terre , car aprés cette aventure les choses te paraitront « fades ».
    Bon courage ,
    j’attend la suite avec impatience,

    Jp

  • fred zeviking dit :

    JUSTE UN MOT BRAVO

  • Franck, Lio, Sév et Méla dit :

    Grosse pensée pour toi Lucho… Quel périple !
    Franck te passe bien le bonjour… Biz Biz de nous 4

  • les verrièle dit :

    Alors là ,quel courage! après ça,les ballades dans la campagne flamande seront monotones.bisous

  • Riccardo dit :

    Respect, Luc!!! quand je pense a’ notre tour dans le desert de la Mauritanie, ce n’est vraiment rien par rapport a’ ce que tu viens de faire en RDC. Keep on goping my friend: la trouppe des italiens te suit, ‘etape apre’s ‘etape.

  • Géraldine dit :

    Ca y est, j’ai rattrapé mon retard de lecture… ben dis-donc, quelle frousse tu nous fous… j’ai bien cru que ton périple allait s’abréger en découvrant tout ce que tu as vécu en RDC… mais comme toujours ton ange gardien veillait sur toi… pas étonnant à force de fréquenter les missions catho !
    Super tes récits, c’est palpitant… bien mieux que la télé !
    Requinque-toi et profite-bien de toutes les merveilles qui s’offrent à toi… (magnifiques tes photos) ça c’est du cadeau d’anni !
    Vivement la suite…
    Bizbiz. G

  • Zaza de Toulouse dit :

    Coucou,

    Ouf de soulagement, lecture en apnée…mais tu vas bien, pleins de rencontres c’esi bien ça l’essentiel mais quand même…….
    Dire que je suis inquiète car mon Emma (10 ans) bavarde en classe et que ma Laura va passer le code et le bac de français!!! mais quelle relativisation je viens de prendre comme une claque..merci Luc de tout ça…La vie est belle.
    Prends vraiement soin de toi
    Gros bisous
    Zaza

    PS : j’avais du retard dans tes aventures j’approche de mon retard pour te rejoindre en temps réél…si j’ose dire

  • poussin dit :

    Quelle bavante ! SAlauds d’Angolais ! Mais quelle providence au coin du bois ! C’est quand ca va au plus mal qu’elle intervient comme Zorro ! La réalité dépasse là encore la fiction, tu en fait l’expérience tous les jours. Et tu apprends. Le coup de la poignée chauffante qui fait masse ! Ca c’est un tuyau à donner aux futurs bikeurs ! débranchez le fil avant de partir. Et c’est vrai que la 150 cm3 est peut etre plus adaptée à l’Afrique. On vient de voir au maroc des locaux qui bombaient dans le désert avec leurs petites saloperies chinoises, là où tu te tankait tous les 10m. La rencontre avec fils était mythique. A quand le père et le Saint Esprit ? Bravo Saint Luc : Souffle un peu ! Tu l’auras mérité ton steack namibien et les beaux paysages faciles. Dans notre dernier groupe il y avait un couple qui a emprunté la meme route. Vous aurez des choses à vous raconter… maintenant, comme on dit en Afrique du sud, enjoy ! Si tu as besoin d’adresses dans ce beau pays, dis nous, on en a au moins 300 ! A+ Alex

    • Salut Luc,
      Nous sommes la famille avec enfant dont parle Alexandre ayant emprunté la même route 6 mois avant toi durant la saison des pluies ; Il y a les détails sur notre site.
      En lisant ton récit je regardais la carte et me remémorais le parcours. Cet itinéraire est littéralement une autre planète, tellement c’est loin en tout points de ce que nous vivons tous les jours. Félicitation a toi pour avoir fait ce tronçon de route hors du commun qui restera a toujours gravé dans ta mémoire. Il faut un moral d’acier pour le faire.
      C’est indéniablement un des moments forts de ton voyage. Tu as repoussé tes limites et tu as réussi a tenir. Ça rend plus fort et humble à la fois.

      C’est étonnant de voir que vous avez rencontré certaines personnes que nous avons vus comme l’incroyable Jérome médecin avec Richard à Mbuji Mayi.
      a+ JF.

  • Laurent dit :

    Bravo et bienvenue dans le club des Congolais ;-)

    Pendant les pluies, en plus, t’es pas un peu fada..

    Laurent

  • Miguel dit :

    Mbote Mundele,

    je connait très bien tout ce que tu as passé en RDC. Traverser ce pays dans cette moto très lourde n’est une tâche pour tout le Monde. Il faut être makasi !!!

    Et comme tu dis, et très bien, la RDC est un pays qui touche tout le monde malgré les problèmes et les difficultés.

    Mais, à la fin, problème eza té.

    Salutations d’un Européen !!!

  • Amaury dit :

    Salut
    Je serai bientôt sur tes traces en RDC, as tu des dtraces GPS de ton périple à partager?
    Merci

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